Emeline K'Bidi contrainte de prendre un vol hier soir n’était pas présente ce matin mais partage le même mot d’ordre : "le recours au 49-3, au-delà de l’aveu de faiblesse, est la démonstration même que les députés dans leur très grande majorité n’approuvent cette réforme, ni sur le fond, ni sur la forme, jusque dans les rangs mêmes du parti du Président de la République", tance le gouvernent Huguette Bello. " Jusqu’à quel point ce gouvernement peut-il encore considérer qu’il a raison, seul contre tous ?", interroge ici la présidente du PLR réjouie cependant du "front syndical uni".
Tous attendent l’examen de la mention LIOT, déposée pour faire tomber la première ministre et son gouvernement. Si elle devait être rejetée, Huguette Bello et les parlementaires autour de la table misent sur deux alternatives. "Devant cette colère qui monte, les deux seules solutions qui nous paraissent acceptables et envisageables sont le retrait du texte ou le recours au référendum pour redonner la parole au peuple et revigorer nos institutions démocratiques".
"Nous avons les pensions les plus faibles de France. Nos retraités touchent en moyenne 28% de moins que ceux de l’hexagone. 10% des retraités réunionnais touchent 210€ brut par mois. La situation est déjà extrêmement tendue. Il nous faut une politique de long terme qui donne une perspective d’avenir pour la population à l’inverse de cette réforme des retraites", a souligné Emmanuel Séraphin, maire de Saint-Paul.
Pour Karine Lebon, députée de la 2ème circonscription, "ce qui s’est passé à l’Assemblée nationale est honteux. Nous utiliserons tous les moyens à notre disposition pour mettre en échec cette réforme : motion de censure, saisine du conseil constitutionnel, référendum d’initiative partagée. Sans vote à l’Assemblée nationale, ce texte est illégitime".
Frédéric Maillot, son collègue sur les bancs de l’Assemblée insiste, "cette réforme va à l’encontre de l’intérêt de la majorité de la population. Plutôt que de choisir un vote de raison, certains parlementaires ont choisi le vote clanique contre la population. Nous, nous avons été vent debout contre cette réforme depuis le début et nous allons voter la motion de censure."
Tous attendent l’examen de la mention LIOT, déposée pour faire tomber la première ministre et son gouvernement. Si elle devait être rejetée, Huguette Bello et les parlementaires autour de la table misent sur deux alternatives. "Devant cette colère qui monte, les deux seules solutions qui nous paraissent acceptables et envisageables sont le retrait du texte ou le recours au référendum pour redonner la parole au peuple et revigorer nos institutions démocratiques".
"Nous avons les pensions les plus faibles de France. Nos retraités touchent en moyenne 28% de moins que ceux de l’hexagone. 10% des retraités réunionnais touchent 210€ brut par mois. La situation est déjà extrêmement tendue. Il nous faut une politique de long terme qui donne une perspective d’avenir pour la population à l’inverse de cette réforme des retraites", a souligné Emmanuel Séraphin, maire de Saint-Paul.
Pour Karine Lebon, députée de la 2ème circonscription, "ce qui s’est passé à l’Assemblée nationale est honteux. Nous utiliserons tous les moyens à notre disposition pour mettre en échec cette réforme : motion de censure, saisine du conseil constitutionnel, référendum d’initiative partagée. Sans vote à l’Assemblée nationale, ce texte est illégitime".
Frédéric Maillot, son collègue sur les bancs de l’Assemblée insiste, "cette réforme va à l’encontre de l’intérêt de la majorité de la population. Plutôt que de choisir un vote de raison, certains parlementaires ont choisi le vote clanique contre la population. Nous, nous avons été vent debout contre cette réforme depuis le début et nous allons voter la motion de censure."