Le député LFI de La Réunion, Jean-Hugues Ratenon, évoque la mobilisation contre la réforme des retraites du Palais Bourbon aux rues réunionnaises, un combat qui dure depuis déjà plusieurs mois.
"J'ai été présent à toutes les journées. Pas d'absence, autant ici que dans l'Hexagone car le combat se mène sur l'ensemble du territoire français", assure le député lance un message aux élus réunionnais : "Je regrette qu'il n'y ait pas assez d'élus qui descendent dans les rues."
Un combat sur plusieurs terrains
Jean-Hugues Ratenon rappelle que le projet de réforme des retraites est toujours contesté et que plusieurs recours seraient encore possibles.
"Il y a plusieurs marmites sur le feu. Un, il y a la mobilisation sociale qui reste puisque l'intersyndicale annonce d'autres actions. L'autre marmite, c'était la motion de censure par rapport au 49.3 et nous sommes passés à 9 voix de renverser le gouvernement", rappelle le député LFI. Mais il rappelle que le Conseil Constitutionnel doit toujours statuer sur la constitutionnalité du texte et que les travaux ont été démarrés pour mettre en place un référendum.
"J'ai été présent à toutes les journées. Pas d'absence, autant ici que dans l'Hexagone car le combat se mène sur l'ensemble du territoire français", assure le député lance un message aux élus réunionnais : "Je regrette qu'il n'y ait pas assez d'élus qui descendent dans les rues."
Un combat sur plusieurs terrains
Jean-Hugues Ratenon rappelle que le projet de réforme des retraites est toujours contesté et que plusieurs recours seraient encore possibles.
"Il y a plusieurs marmites sur le feu. Un, il y a la mobilisation sociale qui reste puisque l'intersyndicale annonce d'autres actions. L'autre marmite, c'était la motion de censure par rapport au 49.3 et nous sommes passés à 9 voix de renverser le gouvernement", rappelle le député LFI. Mais il rappelle que le Conseil Constitutionnel doit toujours statuer sur la constitutionnalité du texte et que les travaux ont été démarrés pour mettre en place un référendum.
Le Gouvernement a-t-il fait pression sur les députés de l'opposition ?
Pour Jean-Hugues Ratenon, l'échec de justesse de la motion de censure est liée à "la pression mise par le gouvernement" sur les députés mais aussi à "la peur" de certains députés d'une dissolution. Le parlementaire tient malgré à saluer le choix opéré par l'ensemble des députés réunionnais qui ont voté "la motion de censure issue de la droite donc transpartisane". Jean-Hugues Ratenon a aussi une pensée pour Nathalie Bassire qui fait partie du groupe LIOT qui a déposé cette motion.
Le député LFI regrette des actes de déstabilisation qu'il attribue aux proches du pouvoir : "Il y a eu des pressions mais aussi des promesses, ce qu'on appelle chez nous des achats de voix. Ça c'est condamnable par la loi. Et c'est pour cette raison que mon groupe avait averti le ministre de l'Économie puisqu'il avait promis un certain nombre de choses à des députés à condition qu'ils ne votent pas la motion de censure. Par contre il est clair que nous vivons une période où les parlementaires sont sous pression".
Jean-Hugues Ratenon assure n'avoir lui subi aucune pression.
Pour Jean-Hugues Ratenon, l'échec de justesse de la motion de censure est liée à "la pression mise par le gouvernement" sur les députés mais aussi à "la peur" de certains députés d'une dissolution. Le parlementaire tient malgré à saluer le choix opéré par l'ensemble des députés réunionnais qui ont voté "la motion de censure issue de la droite donc transpartisane". Jean-Hugues Ratenon a aussi une pensée pour Nathalie Bassire qui fait partie du groupe LIOT qui a déposé cette motion.
Le député LFI regrette des actes de déstabilisation qu'il attribue aux proches du pouvoir : "Il y a eu des pressions mais aussi des promesses, ce qu'on appelle chez nous des achats de voix. Ça c'est condamnable par la loi. Et c'est pour cette raison que mon groupe avait averti le ministre de l'Économie puisqu'il avait promis un certain nombre de choses à des députés à condition qu'ils ne votent pas la motion de censure. Par contre il est clair que nous vivons une période où les parlementaires sont sous pression".
Jean-Hugues Ratenon assure n'avoir lui subi aucune pression.
Les leçons du combat contre la réforme des retraites
Jean-Hugues Ratenon déplore l'utilisation du 49.3 par le gouvernement : "On nous prive d'un débat essentiel sur le sujet. D'autant plus que l'objectif du gouvernement c'est de voler deux ans de vie aux gens. Je le vis comme une injustice mais aussi comme un défi vis-à-vis d'un système qui épuise le peuple et porte atteinte au bien-être de la population."
Le député explique que la colère du peuple vient aussi du fait que les départs effectifs à la retraite sont déjà de 64 ans : "Les gens partent déjà à la retraite autour de 64 ans pourquoi ? Tout simplement parce qu'ils n'ont pas le choix (...) Pour avoir une retraite à taux plein ils sont déjà obligés d'aller au-delà de l'âge légal de départ à la retraite qui est actuellement de 62 ans. Si on repousse à 64 ans, ils risquent de travailler non plus jusqu'à 64 ans mais jusqu'aux alentours de 66 voire 67 ans pour bénéficier d'un taux plein."
Jean-Hugues Ratenon s'interroge aussi sur les conséquences de la réforme des retraites sur le marché du travail : "Si on repousse cet âge de départ légal à la retraite à 64 ans, cela signifie que les personnes resteront sur leur poste beaucoup plus longtemps et vont libérer moins vite les postes pour les jeunes qui arrivent sur le marché de l'emploi".
Le parlementaire évoque enfin la lutte menée sur le montant du minimum vieillesse : "Nous avons fait des propositions d'amendement pendant ce débat et à aucun moment nos amendements ont été validés par le gouvernement. Nous savons où nous voulons partir mais malheureusement le frein reste le gouvernement en place. La vraie solution est de renverser le gouvernement et de créer les conditions pour que Macron parte avant l'heure."
Jean-Hugues Ratenon déplore l'utilisation du 49.3 par le gouvernement : "On nous prive d'un débat essentiel sur le sujet. D'autant plus que l'objectif du gouvernement c'est de voler deux ans de vie aux gens. Je le vis comme une injustice mais aussi comme un défi vis-à-vis d'un système qui épuise le peuple et porte atteinte au bien-être de la population."
Le député explique que la colère du peuple vient aussi du fait que les départs effectifs à la retraite sont déjà de 64 ans : "Les gens partent déjà à la retraite autour de 64 ans pourquoi ? Tout simplement parce qu'ils n'ont pas le choix (...) Pour avoir une retraite à taux plein ils sont déjà obligés d'aller au-delà de l'âge légal de départ à la retraite qui est actuellement de 62 ans. Si on repousse à 64 ans, ils risquent de travailler non plus jusqu'à 64 ans mais jusqu'aux alentours de 66 voire 67 ans pour bénéficier d'un taux plein."
Jean-Hugues Ratenon s'interroge aussi sur les conséquences de la réforme des retraites sur le marché du travail : "Si on repousse cet âge de départ légal à la retraite à 64 ans, cela signifie que les personnes resteront sur leur poste beaucoup plus longtemps et vont libérer moins vite les postes pour les jeunes qui arrivent sur le marché de l'emploi".
Le parlementaire évoque enfin la lutte menée sur le montant du minimum vieillesse : "Nous avons fait des propositions d'amendement pendant ce débat et à aucun moment nos amendements ont été validés par le gouvernement. Nous savons où nous voulons partir mais malheureusement le frein reste le gouvernement en place. La vraie solution est de renverser le gouvernement et de créer les conditions pour que Macron parte avant l'heure."