Elisabeth Borne a répondu aux questions de Gilles Boulleau dans le Journal Télévisé de 20 heures sur TF1 jeudi soir. Elle s'est exprimée seulement quelques heures après avoir déclenché l'article 49.3 à l'Assemblée nationale. Une décision prise après concertation avec Emmanuel Macron qui vise à permettre l'adoption de la réforme des retraites sans vote direct des députés.
"Jusqu'à la dernière minute, nous avons tout mis en oeuvre pour rassembler une majorité. Avec le président, nous voulions aller au vote", assure la première ministre.
"Jusqu'à la dernière minute, nous avons tout mis en oeuvre pour rassembler une majorité. Avec le président, nous voulions aller au vote", assure la première ministre.
Réforme des retraites : L'intersyndicale nationale appelle à la grève le jeudi 23 mars
La faute des Républicains selon le gouvernement
Le groupe parlementaire des Républicains est pointé du doigt par la Première ministre. "Certains dans le groupe des Républicains ont joué une carte personnelle en contradiction avec leur équipe et leurs propres déclarations", a affirmé Elisabeth Borne.
Elle explique ne pas avoir voulu mettre en jeu "l'avenir de notre système de retraite par répartition" face à des prises de position individuelles.
Le débat parlementaire respecté, selon la Première ministre
Elisabeth Borne rappelle qu'elle a décidé de déclencher le 49.3 non pas sur le texte original proposé par le gouvernement mais sur la version issue du travail parlementaire du comité paritaire et voté par le Sénat.
"J'ai engagé la responsabilité sur le texte de compromis. Il y a eu un vote Il y a eu des débats, il y a eu 175 heures de débat", rappelle-t-elle. "Cette réforme a suivi un processus démocratique", insiste Elisabeth Borne.
La Première ministre revient par ailleurs sur le travail préliminaire réalisé auparavant avec la concertation des organisations syndicales qui a mené aux modifications du projet de réforme des retraites sur les carrières longues, notamment.
J'ai été très choquée. Quand vous avez des hurlements du côté de la NUPES, du RN qui tapent sur leur pupitre. Le Parlement, c'est le lieu où on débat, où si on ne veut pas un certain nombre de ggroupes d'opposition ne respectent pas nos institutions. Certains veulent le chaos dans le parlemente et dans la rue. Ce sont les Français modestes qui le paient.
Le groupe parlementaire des Républicains est pointé du doigt par la Première ministre. "Certains dans le groupe des Républicains ont joué une carte personnelle en contradiction avec leur équipe et leurs propres déclarations", a affirmé Elisabeth Borne.
Elle explique ne pas avoir voulu mettre en jeu "l'avenir de notre système de retraite par répartition" face à des prises de position individuelles.
Réforme des retraites : L'intersyndicale appelle à la grève dans les entreprises de La Réunion
Le débat parlementaire respecté, selon la Première ministre
Elisabeth Borne rappelle qu'elle a décidé de déclencher le 49.3 non pas sur le texte original proposé par le gouvernement mais sur la version issue du travail parlementaire du comité paritaire et voté par le Sénat.
"J'ai engagé la responsabilité sur le texte de compromis. Il y a eu un vote Il y a eu des débats, il y a eu 175 heures de débat", rappelle-t-elle. "Cette réforme a suivi un processus démocratique", insiste Elisabeth Borne.
Réforme des retraites : Plus de 6.000 manifestants à Paris
La Première ministre revient par ailleurs sur le travail préliminaire réalisé auparavant avec la concertation des organisations syndicales qui a mené aux modifications du projet de réforme des retraites sur les carrières longues, notamment.
J'ai été très choquée. Quand vous avez des hurlements du côté de la NUPES, du RN qui tapent sur leur pupitre. Le Parlement, c'est le lieu où on débat, où si on ne veut pas un certain nombre de ggroupes d'opposition ne respectent pas nos institutions. Certains veulent le chaos dans le parlemente et dans la rue. Ce sont les Français modestes qui le paient.
Encore un vote à l'Assemblée nationale
Elisabeth Borne affirme qu'il n'y a pas de déni démocratique car l'opposition peut déposer des motions de censure qui leur permettront de voter contre le projet de réforme des retraites. "J'ai engagé ma responsabilité sur le texte de compromis entre les sénateurs et les députés. Quand un gouvernement engage sa responsabilité, il y a des motions de censure et un vote sur le texte de compromis", déclare-t-elle.
Elisabeth Borne affirme qu'il n'y a pas de déni démocratique car l'opposition peut déposer des motions de censure qui leur permettront de voter contre le projet de réforme des retraites. "J'ai engagé ma responsabilité sur le texte de compromis entre les sénateurs et les députés. Quand un gouvernement engage sa responsabilité, il y a des motions de censure et un vote sur le texte de compromis", déclare-t-elle.
Réforme des retraites : Le gouvernement utilise le 49.3