De retour pour battre le pavé. Les opposants à la réforme des retraites se donnent de nouveau rendez-vous ce mardi matin. Deux cortèges sont prévus sur l’île, l’un à Saint-Pierre et l’autre à Saint-Denis. Dans le Sud, la manifestation partira des jardins de la mairie pour se rendre vers la sous-préfecture, tandis que dans le Nord, le cortège s’élancera du petit marché vers la préfecture.
"La mobilisation est un peu en deçà du 31 janvier mais il est important d'être présent aujourd'hui et de continuer à marteler que nous ne voulons de pas de cette réforme", déclare Marie-Hélène Dor, déléguée régionale du FSU, "Les votes font rage à l'Assemblée. Le Gouvernement est fébrile, mais peut-être pas encore au point de céder. Mais en tout cas, nous, il faut que nous maintenions la pression."
Environ 3.900 personnes ont fait le déplacement pour manifester contre la réforme des retraites, selon les services de la préfecture. Une mobilisation en baisse comparé au 31 janvier où 7.300 manifestants avaient été recensés. Ils étaient tout de même autant que lors du premier rassemblement du 19 janvier, assurent les syndicats.
"La mobilisation est un peu en deçà du 31 janvier mais il est important d'être présent aujourd'hui et de continuer à marteler que nous ne voulons de pas de cette réforme", déclare Marie-Hélène Dor, déléguée régionale du FSU, "Les votes font rage à l'Assemblée. Le Gouvernement est fébrile, mais peut-être pas encore au point de céder. Mais en tout cas, nous, il faut que nous maintenions la pression."
Environ 3.900 personnes ont fait le déplacement pour manifester contre la réforme des retraites, selon les services de la préfecture. Une mobilisation en baisse comparé au 31 janvier où 7.300 manifestants avaient été recensés. Ils étaient tout de même autant que lors du premier rassemblement du 19 janvier, assurent les syndicats.
La CGTR avait réclamé la fermeture des magasins lors du passage des manifestants dans une lettre adressée au syndicat des commerçants de Saint-Denis. Une pratique peu commune à La Réunion.
Il s'agissait d'un appel à la solidarité mais aussi un message de prévention à cause d'une tension dans la rue qui deviendrait de plus en plus forte, selon la CGTR. La plupart des magasins ont baissé leur rideau durant la manifestation ce mardi matin. Mais une altercation s'est produite au niveau de l'avenue Maréchal Leclerc sur un carrefour ppiéton. Un fumigène aurait été lancé dans un commerce.
Il s'agissait d'un appel à la solidarité mais aussi un message de prévention à cause d'une tension dans la rue qui deviendrait de plus en plus forte, selon la CGTR. La plupart des magasins ont baissé leur rideau durant la manifestation ce mardi matin. Mais une altercation s'est produite au niveau de l'avenue Maréchal Leclerc sur un carrefour ppiéton. Un fumigène aurait été lancé dans un commerce.
Des perturbations sont déjà à prévoir dans les écoles, particulièrement dans le 1er degré, notamment pour le service de cantine. En effet, les enseignants sont particulièrement mobilisés. En témoignent les chiffres de la mobilisation avancés par le rectorat lui-même : 43,5% de son personnel s’est déclaré gréviste. Soit environ 8.000 personnes.
La prochaine date de mobilisation, le 11 février, se veut différente dans son organisation dans le Nord. L’objectif est de créer un temps d’échange entre manifestants et intersyndicale au jardin de l’Etat, avant de marcher vers la préfecture en passant par la rue de Paris.
La prochaine date de mobilisation, le 11 février, se veut différente dans son organisation dans le Nord. L’objectif est de créer un temps d’échange entre manifestants et intersyndicale au jardin de l’Etat, avant de marcher vers la préfecture en passant par la rue de Paris.