"Aujourd'hui un métier qui s'apprend, demain un métier qui s'improvise", c'est ce qui pend au nez des scolaires de demain. Les étudiants de l'IUFM (Institut universitaire de la formation des maîtres) se sont mobilisés avec l'intersyndicale aujourd'hui à travers une opération escargot. Partis de l'IUFM de Bellepierre, ils ont longé le boulevard Sud en direction du Rectorat, pancartes à la main : "des fonctionnaires, pas des actionnaires" ou encore "École en danger" .
Les manifestants ont tenté en vain de rallier les étudiants de l'université à leur mouvement mais à l'approche des vacances, ces derniers n'ont pas répondu présents, excepté Guillaume Aribaux, porte-parole de l'Unef, qui a fait parti de la délégation reçue au Rectorat.
Ils ont été reçus par le secrétaire général adjoint, le Recteur et le secrétaire général étant absents. Il est vrai que les manifestants ne leur ont pas adressé de courrier les informant de leur passage. Le secrétaire général adjoint a quant à lui avoué ne pas maîtriser le dossier, mais il a promis de transmettre leurs revendications à Mostafa Fourar.
"On pourra devenir enseignant avec n'importe quel master"
La réforme de la formation des étudiants projette de supprimer les stages de formation à l'enseignement. Elle prévoit de recruter les enseignants au niveau master (bac+5), ce qui veut dire que les nouveaux enseignants feront face aux classes sans vraiment d'expérience, juste après avoir acquis les connaissances disciplinaires. C'est cette préoccupation que les manifestants ont voulu transmettre au représentant local de l'Éducation nationale. "On pourra devenir enseignant avec n'importe quel master et être affecté directement dans les classes" indique Dominique Tournes, professeur à l'Université de Moufia.
"Maintenant il faut arriver à Bac+5 avant d'être rémunéré"
La route sera par ailleurs plus compliquée pour les étudiants les plus défavorisés. "Maintenant il faut arriver à Bac+5 avant d'être rémunéré". Auparavant, l'étudiant était rémunéré lors de la cinquième année, c'est-à-dire en deuxième année d'IUFM. "Seuls ceux qui ont des parents favorisés pourront le faire" a fait noter la délégation au représentant du Recteur.
L'opération escargot a repris vers 11h30 en direction de la Préfecture. Mais les manifestants n'ont pas été reçus, n'ayant pas informé le Préfet de leur passage. Ils ont tout de même déposé une motion et devraient à nouveau se mobiliser dans les jours à venir.
Les manifestants ont tenté en vain de rallier les étudiants de l'université à leur mouvement mais à l'approche des vacances, ces derniers n'ont pas répondu présents, excepté Guillaume Aribaux, porte-parole de l'Unef, qui a fait parti de la délégation reçue au Rectorat.
Ils ont été reçus par le secrétaire général adjoint, le Recteur et le secrétaire général étant absents. Il est vrai que les manifestants ne leur ont pas adressé de courrier les informant de leur passage. Le secrétaire général adjoint a quant à lui avoué ne pas maîtriser le dossier, mais il a promis de transmettre leurs revendications à Mostafa Fourar.
"On pourra devenir enseignant avec n'importe quel master"
La réforme de la formation des étudiants projette de supprimer les stages de formation à l'enseignement. Elle prévoit de recruter les enseignants au niveau master (bac+5), ce qui veut dire que les nouveaux enseignants feront face aux classes sans vraiment d'expérience, juste après avoir acquis les connaissances disciplinaires. C'est cette préoccupation que les manifestants ont voulu transmettre au représentant local de l'Éducation nationale. "On pourra devenir enseignant avec n'importe quel master et être affecté directement dans les classes" indique Dominique Tournes, professeur à l'Université de Moufia.
"Maintenant il faut arriver à Bac+5 avant d'être rémunéré"
La route sera par ailleurs plus compliquée pour les étudiants les plus défavorisés. "Maintenant il faut arriver à Bac+5 avant d'être rémunéré". Auparavant, l'étudiant était rémunéré lors de la cinquième année, c'est-à-dire en deuxième année d'IUFM. "Seuls ceux qui ont des parents favorisés pourront le faire" a fait noter la délégation au représentant du Recteur.
L'opération escargot a repris vers 11h30 en direction de la Préfecture. Mais les manifestants n'ont pas été reçus, n'ayant pas informé le Préfet de leur passage. Ils ont tout de même déposé une motion et devraient à nouveau se mobiliser dans les jours à venir.