
Pour faire avancer la cause animale, plusieurs grands patrons, personnalités et associations ont décidé d'utiliser le RIP (referendum d'initiative partagée). Cet outil permet aux citoyens de soumettre une proposition de loi par referendum à condition de recueillir le soutien de 185 parlementaires et la signature de 4,5 millions de Français.
Selon un sondage Ifop, 73% des Français sont favorables à l'organisation de ce referendum pour les droits des animaux. L'initiative compte d'ailleurs déjà 400 000 inscrits sur le site. La mobilisation se poursuit.
Ils sont pour l'instant 118 parlementaires à soutenir officiellement l'initiative baptisée "referendum pour les animaux ". À La Réunion, trois ont déjà adhéré officiellement au projet : le député Jean-Hugues Ratenon et les sénateurs Nassimah Dindar et Jean-Louis Lagourgue. De son côté, le député Jean-Luc Poudroux a fait savoir qu'il ne prendra pas position au motif que "le texte soumis à loi référendaire comporte des éléments qui heurteraient très directement et très sensiblement certaines pratiques culturelles et cultuelles ancestrales, traditionnelles et/ou religieuses." Reste à savoir ce que décideront les six autres autres élus.
La proposition de loi prévoit six mesures :
- L'interdiction de l’élevage en cage (qui concerne en France 58% des poules pondeuses, 99% des lapins et la majorité des dindes, oies ou canards), avec 2025 comme date butoir
- L'interdiction des élevages à fourrure (date de butoir de 2025 également)
- La fin de l’élevage intensif, sachant que 95% des porcs sont élevés en bâtiments fermés sur caillebotis (sol grillagé) et plus de 85% des poulets de chair sont entassés par milliers dans des hangars. Le projet de loi prévoit que tout nouveau projet d’exploitation devra impérativement garantir la possibilité d’un accès quotidien au plein air, et l'interdiction de l’élevage en bâtiment fermé sans accès à l’extérieur en 2040.
- L'interdiction de la chasse à courre, du déterrage et des chasses dites "traditionnelles", jugées cruelles.
- L'interdiction des spectacles avec animaux sauvage. "Ces conditions de vie constituent une maltraitance, les animaux non domestiques ayant besoin de grands espaces pour répondre aux besoins naturels de leurs espèces", est-il indiqué.
- L'interdiction de l’expérimentation animale si des alternatives existent. L'expérimentation animale en France concerne près de 2 millions d'animaux (4 millions si l’on ajoute les animaux transgéniques).
Selon un sondage Ifop, 73% des Français sont favorables à l'organisation de ce referendum pour les droits des animaux. L'initiative compte d'ailleurs déjà 400 000 inscrits sur le site. La mobilisation se poursuit.