Redouté, le moustique « tigre » est arrivé aux portes de Paris

Le moustique tigre asiatique, reconnaissable à son corps et à ses pattes rayés de blanc, vecteur potentiel du chikungunya et de la dengue, qui entraînent de fortes fièvres pouvant être fatales, est aux portes de Paris. Très implanté dans le sud de la France où il a colonisé la Corse, les Alpes-Maritimes, le Var, les […]

Ecrit par zinfos974 – le mardi 17 juillet 2012 à 18H50

Le moustique tigre asiatique, reconnaissable à son corps et à ses pattes rayés de blanc, vecteur potentiel du chikungunya et de la dengue, qui entraînent de fortes fièvres pouvant être fatales, est aux portes de Paris. Très implanté dans le sud de la France où il a colonisé la Corse, les Alpes-Maritimes, le Var, les Bouches-du-Rhône, le Vaucluse, le Gard, l’Hérault, Aedes albopictus progresse vers le Nord. Outre ces sept départements où le moustique est présent en permanence, en saison d’activité (du 1er mai au 30 novembre), il a été détecté en Ardèche, dans l’Aude, les Pyrénées-Orientales, à Marmande (Lot-et-Garonne)… Mille cinq cents pièges pondeurs, qui révèlent sa présence, sont installés jusqu’en Alsace, en Côte-d’Or.

La Direction générale de la santé (DGS) confirme. « En raison de l’extension de la colonisation d’Aedes albopictus et conformément au plan anti-dissémination du chikungunya et de la dengue, il est prévu d’étendre la surveillance sur de nouveaux points à risque, précise la DGS. Pour l’Ile-de-France, cela se traduira par une extension de la surveillance sur les deux aéroports, un marché d’intérêt national [marché de Rungis] et d’autres sites qui vont être arrêtés prochainement. »

L’insecte est très mobile. Non que son rayon soit important (quelques centaines de mètres) mais le moustique voyage via le réseau routier et les transports de marchandises. On le retrouve sur des aires d’autoroute, alors qu’il a emprunté une voiture ou un camion. Les sites d’importation de pneumatiques sont particulièrement surveillés depuis 1999.

MOUSTIQUE URBAIN

Autre spécificité, ce moustique est urbain et habitué à l’homme. « Cela complique les choses, parce qu’il profite des gites laissés par l’homme, comme des coupelles, des jouets d’enfants laissés dehors et emplis d’eau, explique Gregory Lambert, coordinateur de la surveillance pour l’Entente interdépartementale pour la démoustication du littoral méditerranéen. On ne va pas créer des nuages d’insecticide en ville s’il n’y a pas de risques sanitaires. » Traiter massivement les oeufs, les larves et les adultes pour éradiquer une espèce d’un endroit donné est jugé impossible par les entomologistes. Aedes albopictus n’est en soi pas dangereux. Il ne peut transmettre la dengue ou le chikungunya que si ces maladies sont répandues. Il pique une personne contaminée lors d’un voyage, puis une personne saine, lui transmettant alors le virus. Pour l’heure, les statistiques sont rassurantes. Un cas de chikungunya et douze cas de dengue importés étaient recensés en France métropolitaine au 13 juillet, la plupart dans les Bouches-du-Rhône.

[L’intégralité de l’article sur Le Monde.]urlblank:http://www.lemonde.fr/planete/article/2012/07/17/redoute-le-moustique-tigre-est-arrive-aux-portes-de-paris_1734683_3244.html

 

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