La Drass (Direction Régionale des Affaires sanitaires et Sociales) lance un message d’alerte aux médecins généralistes de La Réunion, rappelant qu’en plus d’une protection cutanée avec des répulsifs, il faut également préconiser une protection médicamenteuse en prévention pour tous les voyageurs en partance dans les régions à risque.
Depuis le début de l’année, la plupart des cas de paludisme émanent de voyageurs de retour des Comores et de Madagascar. Ces deux régions sont les principales zones présumées de contamination.
Rappelons que le paludisme est une maladie tropicale qui peut être mortelle et qui est caractérisée par des accès de fièvres périodiques. Le malade peut avoir des courbatures et des sueurs accompagnées de frissons. Le paludisme est causé par un parasite du genre plasmodium, transmis par un moustique femelle du genre anophèle qui a besoin du sang pour se reproduire.
La cellule antivectorielle envisage des actions de prévention envers les voyageurs, notamment des immigrants de l’archipel des Comores, qui sont concernés par la moitié des cas observés et les voyageurs en provenance de la Grande île qui séjournent principalement dans deux villes de l’île: le Port et Saint-André.