
Les enfants intellectuellement précoces ont des compétences en traitement global bien supérieures à leurs capacités de traitement de l’information. Ils fonctionnent avec des images mentales.
De nombreux troubles peuvent atteindre la santé mentale des enfants précoces. On en distingue deux sortes.
Les troubles DYS:
La dyspraxie est un trouble neurologique qui créé une discordance entre l’acte voulu et l’acte réalisé. C’est un handicap caché.
La dyslexie-dysorthographie touche entre 3 et 5% d’enfants vers l’âge de 10 ans. C’est un trouble dynamique de l’apprentissage de la lecture et de l’orthographe, qui se caractérise par un écart significatif des performances en lecture ou orthographe par rapport à la norme d’âge.
La dyscalculie concerne autant les filles que les garçons. Ces derniers ont des difficultés atypiques de mémorisation des faits arithmétiques et d’apprentissage des tables d’additions et de multiplication. La récupération des résultats en mémoires se fait difficilement. Cet obstacle persiste tout le long du développement intellectuel de l’enfant. Des études estiment que 5% des enfants ont des difficultés inhabituelles dans l’apprentissage de l’arithmétique.
Ces troubles constituent un handicap sérieux. Les professeurs doivent en être informés et formés pour favoriser la mise en place des adaptations indispensables au maintien des élèves dans l’enseignement scolaire ordinaire. Elles ont une caractéristique commune. Elles se retrouvent souvent chez une même personne, ce qui pour le clinicien, le rééducateur ou le pédagogue est un repère pour mieux prendre en charge l’enfant.
Les troubles de l’hyperactivité, communément appelé "thada" sont un problème neuropsychologique spécifique, qui entraine des difficultés souvent sévères des apprentissages. Plusieurs symptômes sont révélateurs: une agitation motrice permanente et difficile à contrôler, une impulsivité comportementale et cognitive, et une atteinte plus ou moins sévère du panel affectif.
Les conséquences de ce trouble sont sévères, avec un échec scolaire dans 50% des cas.
Enfin, la dysphasie est une complication structurelle primaire et durable de l’acquisition et du développement du langage oral. Elle touche 2% de la population, soit plus d’un million d’enfants en France.
Si l’enfant présente une grande fatigabilité, des résultats scolaires en « yo-yo », des troubles de l’attention ou des difficultés à l’écrit dans toutes les matières, ce sont des symptômes sans doute révélateurs d’un DYS. L’enfant mettra en place des stratégies compensatoires coûteuses en énergie. Ce qui est automatique chez les autres enfants demande à l’enfant précoce la mise en place d’efforts volontaires et conscients, très lourds à porter.
Par ailleurs, les troubles "psy" traduisent chez l’enfant intellectuellement précoce, une ingérence affective. Chez ce type d’enfant, l’affectif est omniprésent et peut parfois envahir le champ de la pensée, ne laissant plus de place pour toute analyse logique et rationnelle. Au fil des années, les aptitudes des enfants précoces peuvent être détériorées, si on leur interdit d’aller à leur vitesse ou si l’on ne respecte pas leur mode de fonctionnement. Il se montrera distrait pour se défendre contre l’ennui. En effet, la stimulation intellectuelle de l’apprentissage scolaire lui paraît sans intérêt, et n’éprouvera de réelles satisfaction qu’en se concentrant sur des activités suffisamment difficile et intéressante, mais qu’il préfère le plus souvent faire chez lui.
Enfin, la dépression infantile est encore mal connue, et souvent assimilée avec la dépression de l’adulte. Un enfant dépressif peut-être un enfant isolé, en retrait, inhibé ou au contraire agité, hyperactif, excité. Il est même quelques fois agressif contre lui ou contre les autres.
Les troubles sont souvent liés à des peurs qui rendent l’enfant anxieux. La peur de l’extérieur, de la complexité de la vie peut conduire certains jeunes à réactiver des angoisses de séparations archaïques et des peurs infantiles anciennes.
Source : ANPEIP Réunion
De nombreux troubles peuvent atteindre la santé mentale des enfants précoces. On en distingue deux sortes.
Les troubles DYS:
La dyspraxie est un trouble neurologique qui créé une discordance entre l’acte voulu et l’acte réalisé. C’est un handicap caché.
La dyslexie-dysorthographie touche entre 3 et 5% d’enfants vers l’âge de 10 ans. C’est un trouble dynamique de l’apprentissage de la lecture et de l’orthographe, qui se caractérise par un écart significatif des performances en lecture ou orthographe par rapport à la norme d’âge.
La dyscalculie concerne autant les filles que les garçons. Ces derniers ont des difficultés atypiques de mémorisation des faits arithmétiques et d’apprentissage des tables d’additions et de multiplication. La récupération des résultats en mémoires se fait difficilement. Cet obstacle persiste tout le long du développement intellectuel de l’enfant. Des études estiment que 5% des enfants ont des difficultés inhabituelles dans l’apprentissage de l’arithmétique.
Ces troubles constituent un handicap sérieux. Les professeurs doivent en être informés et formés pour favoriser la mise en place des adaptations indispensables au maintien des élèves dans l’enseignement scolaire ordinaire. Elles ont une caractéristique commune. Elles se retrouvent souvent chez une même personne, ce qui pour le clinicien, le rééducateur ou le pédagogue est un repère pour mieux prendre en charge l’enfant.
Les troubles de l’hyperactivité, communément appelé "thada" sont un problème neuropsychologique spécifique, qui entraine des difficultés souvent sévères des apprentissages. Plusieurs symptômes sont révélateurs: une agitation motrice permanente et difficile à contrôler, une impulsivité comportementale et cognitive, et une atteinte plus ou moins sévère du panel affectif.
Les conséquences de ce trouble sont sévères, avec un échec scolaire dans 50% des cas.
Enfin, la dysphasie est une complication structurelle primaire et durable de l’acquisition et du développement du langage oral. Elle touche 2% de la population, soit plus d’un million d’enfants en France.
Si l’enfant présente une grande fatigabilité, des résultats scolaires en « yo-yo », des troubles de l’attention ou des difficultés à l’écrit dans toutes les matières, ce sont des symptômes sans doute révélateurs d’un DYS. L’enfant mettra en place des stratégies compensatoires coûteuses en énergie. Ce qui est automatique chez les autres enfants demande à l’enfant précoce la mise en place d’efforts volontaires et conscients, très lourds à porter.
Par ailleurs, les troubles "psy" traduisent chez l’enfant intellectuellement précoce, une ingérence affective. Chez ce type d’enfant, l’affectif est omniprésent et peut parfois envahir le champ de la pensée, ne laissant plus de place pour toute analyse logique et rationnelle. Au fil des années, les aptitudes des enfants précoces peuvent être détériorées, si on leur interdit d’aller à leur vitesse ou si l’on ne respecte pas leur mode de fonctionnement. Il se montrera distrait pour se défendre contre l’ennui. En effet, la stimulation intellectuelle de l’apprentissage scolaire lui paraît sans intérêt, et n’éprouvera de réelles satisfaction qu’en se concentrant sur des activités suffisamment difficile et intéressante, mais qu’il préfère le plus souvent faire chez lui.
Enfin, la dépression infantile est encore mal connue, et souvent assimilée avec la dépression de l’adulte. Un enfant dépressif peut-être un enfant isolé, en retrait, inhibé ou au contraire agité, hyperactif, excité. Il est même quelques fois agressif contre lui ou contre les autres.
Les troubles sont souvent liés à des peurs qui rendent l’enfant anxieux. La peur de l’extérieur, de la complexité de la vie peut conduire certains jeunes à réactiver des angoisses de séparations archaïques et des peurs infantiles anciennes.
Source : ANPEIP Réunion