Il y a quelques semaines, le rapport du GIEC (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) tirait la sonnette d’alarme. La Réunion va connaître des changements considérables avec des phénomènes météorologiques plus violents.
La suite du rapport, publié il y a une semaine, donne 3 ans pour inverser la courbe des émissions de gaz à effet de serre afin de conserver un monde vivable. En effet, la température devrait augmenter de 1,5°C d’ici la fin du siècle et les épisodes de forte chaleur devraient être multipliés par quatre.
En se basant sur le scénario du GIEC, la NASA a tenté de localiser précisément les zones du globe qui ne seront plus habitables en 2050. Les lieux où la chaleur va représenter un risque pour le corps humain.
Comprendre quand la chaleur devient un risque pour le corps
Pour mesurer cela, les scientifiques ont utilisé deux indicateurs. Le premier est l’indice de chaleur qui combine la température de l’air ambiant et l’humidité relative à l’ombre.
Le second indice est appelé wet bulb (température du thermomètre mouillé). À l’origine, il s’agissait d’enrouler un thermomètre dans un linge mouillé exposé au soleil et mesurer à quelle température l’eau s’évapore. Aujourd’hui, ce sont des équipements électroniques dans les stations météo qui font ce calcul à l’aide des données satellites.
Le wet bulb permet ainsi de calculer la température la plus basse d’un objet ou corps qui se refroidit lorsque l’humidité d’un corps s’évapore. Cela correspond donc à la faculté du corps humain à se refroidir par la sudation lors d’un temps chaud et humide. Calculer ce phénomène permet de savoir à quelle température le corps n’arrive plus à se refroidir et que le risque de mort est présent.
La NASA considère donc que le wet bulb le plus élevé auxquels un corps humain peut résister est de 35°C pendant 6 heures.
Quelles zones sont exposées ?
En prenant en compte ces données, la NASA a calculé les zones qui ont connu un indice wet bulb élevé et dangereux entre 1979 et 2017. C’est sur cette carte que l’on s’aperçoit que La Réunion à dorénavant un wet bulb compris entre 27 et 29°C.
La suite du rapport, publié il y a une semaine, donne 3 ans pour inverser la courbe des émissions de gaz à effet de serre afin de conserver un monde vivable. En effet, la température devrait augmenter de 1,5°C d’ici la fin du siècle et les épisodes de forte chaleur devraient être multipliés par quatre.
En se basant sur le scénario du GIEC, la NASA a tenté de localiser précisément les zones du globe qui ne seront plus habitables en 2050. Les lieux où la chaleur va représenter un risque pour le corps humain.
Comprendre quand la chaleur devient un risque pour le corps
Pour mesurer cela, les scientifiques ont utilisé deux indicateurs. Le premier est l’indice de chaleur qui combine la température de l’air ambiant et l’humidité relative à l’ombre.
Le second indice est appelé wet bulb (température du thermomètre mouillé). À l’origine, il s’agissait d’enrouler un thermomètre dans un linge mouillé exposé au soleil et mesurer à quelle température l’eau s’évapore. Aujourd’hui, ce sont des équipements électroniques dans les stations météo qui font ce calcul à l’aide des données satellites.
Le wet bulb permet ainsi de calculer la température la plus basse d’un objet ou corps qui se refroidit lorsque l’humidité d’un corps s’évapore. Cela correspond donc à la faculté du corps humain à se refroidir par la sudation lors d’un temps chaud et humide. Calculer ce phénomène permet de savoir à quelle température le corps n’arrive plus à se refroidir et que le risque de mort est présent.
La NASA considère donc que le wet bulb le plus élevé auxquels un corps humain peut résister est de 35°C pendant 6 heures.
Quelles zones sont exposées ?
En prenant en compte ces données, la NASA a calculé les zones qui ont connu un indice wet bulb élevé et dangereux entre 1979 et 2017. C’est sur cette carte que l’on s’aperçoit que La Réunion à dorénavant un wet bulb compris entre 27 et 29°C.

En orange foncé, les zones qui ont connu un wet bulb élevé et dangereux entre 1979 et 2017. Carte de la NASA
Plusieurs zones ont connu des wet bulb de 35°C à de nombreuses reprises depuis 2005. C’est le cas du sud du Pakistan ou du golfe Persique. Depuis 40 ans, la fréquence de ces wet bulb a triplé.
Les modèles de prévisions estiment que certaines régions auront un wet bulb trop élevé pour survivre. C’est le cas de l’Asie du Sud, du golfe Persique et des pays bordant la mer Rouge. L’Est de la Chine, une partie du Brésil et certains États du Midwest américains sont probablement également concernés.
Les modèles de prévisions estiment que certaines régions auront un wet bulb trop élevé pour survivre. C’est le cas de l’Asie du Sud, du golfe Persique et des pays bordant la mer Rouge. L’Est de la Chine, une partie du Brésil et certains États du Midwest américains sont probablement également concernés.