

Seulement le fiasco des Bleus en Afrique du Sud et l'attitude de Raymond Domenech durant la compétition (il lit la lettre des joueurs, refuse de serrer la main de Parreira lors du dernier match) et même durant tout son mandat (mauvaise communication, fonctionnement trop autonome) remet en cause son futur statut. Le directeur de la DTN et donc futur patron, Gérard Houiller, l'a même ouvertement critiqué après le Mondial. La Parisien du jour ouvre le débat sur l'avenir de Raymond Domenech et révèle même que de nombreuses voix seraient contre le fait qu'il poursuivre sa mission au sein de la FFF.
"Il doit quitter la DTN et, s’il a un peu d’honneur, partir de lui-même"
Guy Chambilly, doyen de la Fédération et qui réclamait le départ de Domenech avant la Coupe du monde est clair : "Je ne le vois pas donner des cours sur la façon de gérer une équipe, alors qu'il a apporté la preuve du contraire. Oui, on demandera son départ lors du conseil fédéral vendredi. Je suis pour son licenciement. On peut réfléchir à une faute grave, quitte à aller aux prud'hommes".
Seulement tout ça pourrait coûter cher à la FFF. Si l'ex-sélectionneur refuse un départ à l'amiable, son licenciement pourrait lui rapporter, en plus de deux ans de salaire et du chômage, des indemnités de 2 millions d'euros pour préjudice moral, explique un dirigeant de la Fédération au Parisien. Sur RMC, Jacques Rousselot, président de l'AS Nancy Lorraine a déclaré : "Il doit quitter la DTN et, s’il a un peu d’honneur, partir de lui-même".