Il est 23h le 9 décembre dernier lorsque Anthony*, qui sort de son travail, se rend à une banque de la Ravine-des-Cabris. En retirant de l’argent, il entend deux individus derrière lui. Inquiet, il se dépêche de rentrer dans sa voiture, mais l’un d’eux bloque la porte. Ce dernier exige 20 euros sinon il menace de brûler sa voiture. Pendant ce temps, son partenaire profite de la vitre baissée pour subtiliser la sacoche d’Anthony. Les deux hommes s’enfuient en courant avant de brûler la sacoche.
Les enquêteurs vont arriver sur les lieux et prélever du sang de l’un des auteurs qui est resté sur la portière. L’échantillon est envoyé pour analyses dans l'espoir de voir s’il correspond à un nom enregistré dans le fichier des empreintes. Le résultat est positif et l’auteur, Brian*, est identifié.
Interpellé en mai, Brian va d’abord nier devant les enquêteurs. Ceux-ci vont alors le confondre avec leur preuve scientifique, ce qui le pousse à avouer. Il ne donne par contre pas le nom de son complice, qu’il accuse pourtant de la majorité des faits. Il affirme cependant avoir voulu récupérer la sacoche pour la rendre à la victime, mais son complice l’aurait brûlée avant. Une affirmation qui agace passablement le tribunal.
Présenté aux juges, le prévenu va reconnaître les faits. Ses déclarations vont être totalement confirmées par Hugo*, la victime. Celui-ci précise souffrir d’un retard mental en raison d’une maladie lors de son enfance. Sa soeur présente à ses côtés explique qu’il a particulièrement été traumatisé par ce qui s’est passé.
Les enquêteurs vont arriver sur les lieux et prélever du sang de l’un des auteurs qui est resté sur la portière. L’échantillon est envoyé pour analyses dans l'espoir de voir s’il correspond à un nom enregistré dans le fichier des empreintes. Le résultat est positif et l’auteur, Brian*, est identifié.
Interpellé en mai, Brian va d’abord nier devant les enquêteurs. Ceux-ci vont alors le confondre avec leur preuve scientifique, ce qui le pousse à avouer. Il ne donne par contre pas le nom de son complice, qu’il accuse pourtant de la majorité des faits. Il affirme cependant avoir voulu récupérer la sacoche pour la rendre à la victime, mais son complice l’aurait brûlée avant. Une affirmation qui agace passablement le tribunal.
Présenté aux juges, le prévenu va reconnaître les faits. Ses déclarations vont être totalement confirmées par Hugo*, la victime. Celui-ci précise souffrir d’un retard mental en raison d’une maladie lors de son enfance. Sa soeur présente à ses côtés explique qu’il a particulièrement été traumatisé par ce qui s’est passé.
Son quatrième procès en 2022
Âgé d’à peine 20 ans, le prévenu compte 7 mentions à son casier judiciaire. Surtout, il en est à son quatrième procès de l’année. Dans l'obligation de trouver un travail à l'issue de ses dernières condamnations, il explique aux enquêteurs qu’il ne cherche pas d’emploi pour se consacrer à ses enfants. Des enfants qu’il n’a pas vus depuis un an.
"Il a une réalité à géométrie variable. Au début, il nie. Il finit par avouer lorsqu’on lui met sous le nez les éléments de la procédure avant de charger son acolyte. On a une victime plus fragile que les autres, mais au moins elle se lève le matin pour travailler" argue la procureure. Elle requiert une peine de 175 heures de travaux d’intérêt général (TIG) et l’obligation de dédommager la victime.
Me Bruno Raffi va se saisir de cette réquisition, axée sur la réinsertion, pour défendre son client qu’il a pourtant bien secoué durant le procès. "Mme la procureure a bien dit ‘à l’égard’ et non ‘contre’. C’est ce dont il a besoin. Il a besoin d’égard vis-à-vis de sa personne. Car s’il n’en a pas envers lui, il n’en aura pas pour les autres. Mais il doit comprendre que cette clémence qui lui est faite, c’est la der des der", prévient-il.
Les juges seront moins indulgents que le Parquet et le condamnent à 10 mois de prison et 180h de TIG. Il doit également dédommager la victime à hauteur de 1000 euros pour le préjudice moral.
Âgé d’à peine 20 ans, le prévenu compte 7 mentions à son casier judiciaire. Surtout, il en est à son quatrième procès de l’année. Dans l'obligation de trouver un travail à l'issue de ses dernières condamnations, il explique aux enquêteurs qu’il ne cherche pas d’emploi pour se consacrer à ses enfants. Des enfants qu’il n’a pas vus depuis un an.
"Il a une réalité à géométrie variable. Au début, il nie. Il finit par avouer lorsqu’on lui met sous le nez les éléments de la procédure avant de charger son acolyte. On a une victime plus fragile que les autres, mais au moins elle se lève le matin pour travailler" argue la procureure. Elle requiert une peine de 175 heures de travaux d’intérêt général (TIG) et l’obligation de dédommager la victime.
Me Bruno Raffi va se saisir de cette réquisition, axée sur la réinsertion, pour défendre son client qu’il a pourtant bien secoué durant le procès. "Mme la procureure a bien dit ‘à l’égard’ et non ‘contre’. C’est ce dont il a besoin. Il a besoin d’égard vis-à-vis de sa personne. Car s’il n’en a pas envers lui, il n’en aura pas pour les autres. Mais il doit comprendre que cette clémence qui lui est faite, c’est la der des der", prévient-il.
Les juges seront moins indulgents que le Parquet et le condamnent à 10 mois de prison et 180h de TIG. Il doit également dédommager la victime à hauteur de 1000 euros pour le préjudice moral.