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Ravalomanana se retire du processus de sortie de crise

L’ancien président Malgache exilé en Afrique du Sud se retire du processus de mise en œuvre de la Feuille de route croit savoir le site de l'[Express de Madagascar]urlblank:http://www.lexpressmada.com/ . Il n’occulte pas pour autant d’une manière définitive les discussions.   La mouvance Ravalomana­na durcit le ton. Son chef de file, l’ancien président Marc Ravaloma­nana confirme son retrait du processus de mise en œuvre de la Feuille de route, comme ses partisans l’ont laissé […]

Ecrit par . – le samedi 05 novembre 2011 à 11H20
L’ancien président Malgache exilé en Afrique du Sud se retire du processus de mise en œuvre de la Feuille de route croit savoir le site de l'[Express de Madagascar]urlblank:http://www.lexpressmada.com/ . Il n’occulte pas pour autant d’une manière définitive les discussions.
 

La mouvance Ravalomana­na durcit le ton. Son chef de file, l’ancien président Marc Ravaloma­nana confirme son retrait du processus de mise en œuvre de la Feuille de route, comme ses partisans l’ont laissé entendre il y a une semaine.

« Nous n’intégrons plus le processus (…) Nous ne serons pas complices de l’illégalité », a déclaré hier l’ancien chef de l’État en exil en Afrique du Sud, au cours d’une conférence de presse par téléphone, au siège du Tiako i Madagasikara (Tim) à Ampandrana.

Concrète­ment, il s’abstient de participer à la formation du gouvernement. L’ancien chef de l’État conteste la procédure de nomination d’Omer Beriziky comme Premier ministre, au nom du principe de consensualité et de l’application de la Feuille de route. Il torpille également ce qu’il considère comme un autre non-respect de la Feuille de route, à savoir l’application de l’article 20 sur son retour et celui des exilés, mais également la libération des personnes considérées comme prisonniers politiques.

Si Marc Ravalomanana affirme qu’il a pris une décision « définitive », il laisse pourtant la porte entrouverte. « Nous exigeons l’application de l’article 20 », a-t-il lancé, avant d’ajouter : « Nous verrons après ».

 

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