
Alors que presque toutes les stations-service sont fermées dans le département aujourd'hui, une vingtaine de gérants de stations-service a souhaité faire un rassemblement symbolique devant la préfecture, ce matin à 11 h, où un pique-nique a été organisé.
Gérard Lebon, le président du Syndicat Réunionnais des Exploitants de Stations-Service (SRESS), s'est dit très satisfait de la mobilisation de ce jour, qui intervient alors que le ministre des Outre-mer, Victorin Lurel, reçoit les pétroliers à Paris pour discuter du décret en préparation de fixation des prix des carburants.
"Plus de 90% des stations sont fermées. L'objectif est largement atteint", se réjouit Gérard Lebon. Ce projet de décret "met en péril notre modèle", explique-t-il. Selon lui, il pourrait amener à "une dérégulation qui va entraîner la disparition de stations-service qui se situent sur les axes secondaires".
Gérard Lebon argumente : "Si on lit le décret tel qu'il est rédigé, on nous dit qu'une station-service qui serait en difficulté et qui serait d'utilité publique pourrait demander une augmentation de sa marge. On la prend où l'augmentation de marge ? Sur le prix à la pompe ! Donc la station, par exemple, de Cilaos, pourrait vendre deux centimes plus cher que celles qui se trouvent sur la 4 voies. Mais alors, les habitants de Cilaos descendraient à Saint-Louis pour faire de l'essence et résultat des courses, la station est morte".
"Il y a un temps politique et un temps économique"
Autre inquiétude de la part des gérants de stations-service, l'impact sur leur autre activité, les boutiques : "Il est évident que si la station-service disparaît par le carburant, la boutique suivra derrière et mourra parce qu'elle n'aura pas la capacité de lutter contre les grandes surfaces", indique le président du SRESS.
"Dans le système dans lequel on est aujourd'hui, on a une couverture sur le territoire réunionnais qui est bonne. On créé de l'emploi et il y a une dynamique sur le territoire qu'il ne faut pas casser. Il y a un temps politique mais il y a un temps économique également. Alors ce n'est pas pour répondre à ces impératifs politiques qu'il faut planter l'activité des stations-service à la Réunion", conclut un Gérard Lebon remonté.
Gérard Lebon, le président du Syndicat Réunionnais des Exploitants de Stations-Service (SRESS), s'est dit très satisfait de la mobilisation de ce jour, qui intervient alors que le ministre des Outre-mer, Victorin Lurel, reçoit les pétroliers à Paris pour discuter du décret en préparation de fixation des prix des carburants.
"Plus de 90% des stations sont fermées. L'objectif est largement atteint", se réjouit Gérard Lebon. Ce projet de décret "met en péril notre modèle", explique-t-il. Selon lui, il pourrait amener à "une dérégulation qui va entraîner la disparition de stations-service qui se situent sur les axes secondaires".
Gérard Lebon argumente : "Si on lit le décret tel qu'il est rédigé, on nous dit qu'une station-service qui serait en difficulté et qui serait d'utilité publique pourrait demander une augmentation de sa marge. On la prend où l'augmentation de marge ? Sur le prix à la pompe ! Donc la station, par exemple, de Cilaos, pourrait vendre deux centimes plus cher que celles qui se trouvent sur la 4 voies. Mais alors, les habitants de Cilaos descendraient à Saint-Louis pour faire de l'essence et résultat des courses, la station est morte".
"Il y a un temps politique et un temps économique"
Autre inquiétude de la part des gérants de stations-service, l'impact sur leur autre activité, les boutiques : "Il est évident que si la station-service disparaît par le carburant, la boutique suivra derrière et mourra parce qu'elle n'aura pas la capacité de lutter contre les grandes surfaces", indique le président du SRESS.
"Dans le système dans lequel on est aujourd'hui, on a une couverture sur le territoire réunionnais qui est bonne. On créé de l'emploi et il y a une dynamique sur le territoire qu'il ne faut pas casser. Il y a un temps politique mais il y a un temps économique également. Alors ce n'est pas pour répondre à ces impératifs politiques qu'il faut planter l'activité des stations-service à la Réunion", conclut un Gérard Lebon remonté.