Tout commence en septembre 2014. Matthieu Jacquet part travailler en qualité de cuisinier au Malawi, en Afrique. Deux mois plus tard, il tombe malade une première fois. Fièvres, diarrhées… Il découvre qu’il a attrapé le paludisme et se fait soigner dans un dispensaire mais fait une rechute quelques mois plus tard, en février. Début avril, son cas s’aggrave et il finit par tomber dans le coma.
Son pronostic vital étant engagé, décision est prise de le rapatrier sur l’Île de la Réunion, destination française la plus proche, pour un coût de 87.596 euros.
Mais les parents Jacquet découvrent alors que l’assurance de la carte Visa de leur fils n’était valable que 90 jours et qu’elle n’est donc plus valable. Il leur faut signer une reconnaissance de dettes au ministère des Affaires étrangères. Faute de quoi, l’avion ne décollera pas.
« Nous savions pertinemment que nous ne pouvions pas payer cette somme, raconte le père de Matthieu dans Le Figaro. D’ailleurs, nous avions prévenu le ministère, se souvient-il. Mais nous n’avions pas le choix. C’était ça ou notre fils allait mourir« . Paniqués, les parents signent en ayant bon espoir que « le gouvernement les aide à payer« . Matthieu est finalement transféré le 16 avril au CHU de Saint-Denis, à La Réunion, où il se fait soigner avant de rentrer en métropole.
Mais le 3 août dernier, la facture tombe. La famille Jacquet reçoit un courrier du Trésor public les enjoignant à régler les 87.596 euros d’ici au 15 septembre 2015, somme qu’ils sont dans l’incapacité de régler.
Ils envisagent de demander au mieux une remise de dette, ou sinon un étalement, mais sans savoir pour le moment si c’est possible.
En attendant, leur fille Magali a ouvert [une page Facebook]urlblank:https://www.facebook.com/pages/Pour-que-Matthieu-soit-rapatri%C3%A9-en-France/346066995589729 pour lancer un appel aux dons en ligne. A ce jour, elle a récolté un peu plus de 2400 euros. On est encore loin du compte !