Depuis trois mois, l’équipe du MJR a décrypté l’action régionale. À travers cinq grands axes, le mouvement propose des idées applicables directement, en mutualisant les moyens alloués et en maximisant les dispositifs déjà existants.
Le premier volet de réflexion du MJR concerne l’insertion professionnelle. Ranjit Camalon part du constat que malgré le dispositif de continuité territoriale et le pacte de mobilité, les jeunes ont du mal à partir. "On est très encadrés ici, mais la plupart des entreprises demandent une expérience professionnelle. Vu l’état du marché du travail ici, cela peut devenir compliqué et il faut donc que les jeunes puissent partir acquérir cette expérience en métropole".
L’idée émergente serait de cartographier l’offre disponible dans les zones en demande en métropole. Le MJR estime à 10.000 le nombre de communes attractives pour des jeunes réunionnais, et où ils pourraient plus facilement trouver du travail pour une première expérience. "La région pourrait s’engager à sponsoriser le billet retour de ces jeunes pendant trois ans, le temps de s’installer correctement en métropole et de gagner de l’expérience au lieu de sponsoriser le billet aller" estime Ranjit Camalon.
Le Mouvement des Jeunes pour La Réunion parle également de mettre en place un réseau avec les écoles prestigieuses de la zone, ainsi que plus d’information pour les jeunes étudiants arrivant à l’université. "Il faut faire les choses de manière efficace, avec une cartographie des formations disponibles ici et en l’adaptant au tissu socio-économique" suggère Ranjit Camalon.
Autre point important pour le mouvement, l’économie de l’île et particulièrement les enjeux à venir. "La fin des quotas de canne à sucre arrive. Personne n’en parle mais c’est l’enjeu majeur au niveau de notre territoire", appuie Ranjit Camalon.
Le MJR propose un partenariat afin de récupérer les 500 hectares de propriétés agricoles inutilisées et proposer l’accès à la propriété aux lycéens ayant un diplôme agricole. "Le but est de s’orienter vers l’auto-suffisance alimentaire. On pourrait mettre en place des coopératives maraîchères, pour mettre en valeur nos produits. Il faut que l’on arrive à valoriser à travers les îles vanilles notre savoir faire" .
"La Martinique et la Guadeloupe travaillent déjà dessus "
Un des piliers de tous les aspects abordés est, selon le MJR, l’implantation dans la zone océan Indien. "Avec les îles Vanille, Maurice rayonne économiquement, les Seychelles captent le tourisme de luxe, Madagascar capte les entreprises mais La Réunion ne tire pas son épingle du jeu".
Il en va de même pour l’hôtellerie et tous les autres secteurs: "Il faut mettre en place un dispositif de clause d’insertion professionnelle dans l’attribution des marchés" , propose la tête du mouvement.
Le MJR parle également du développement durable, afin de sensibiliser à la richesse et la fragilité de notre territoire. "Il y a un phénomène d’acculturation de masse aujourd’hui, on essaye de niveler les consciences vers le bas alors que notre territoire est si riche" déplore-t-il.
Place de la réunion dans l’Europe, nouvelles technologies afin de faire de La Réunion une plateforme off shore financière : les idées ne manquent pas afin d’inscrire La Réunion dans l’avenir. D’ailleurs, Ranjit Camalon ne manque pas de rappeler une échéance absente du débat public : "Francois Hollande a annoncé sa volonté de voir un changement des dispositifs institutionnels domiens. Il a appelé les parlementaires et représentants des collectivités. Personne ne bouge. On est en train de louper le coche. On va crier plus tard car la Martinique et la Guadeloupe travaillent déjà dessus mais c’est à nous de prendre notre destin en main".
Le Mouvement des Jeunes pour La Réunion ne se présentera pas aux élections, mais compte bien se faire entendre, peser sur le débat et insuffler des idées nouvelles aux candidats.
Le premier volet de réflexion du MJR concerne l’insertion professionnelle. Ranjit Camalon part du constat que malgré le dispositif de continuité territoriale et le pacte de mobilité, les jeunes ont du mal à partir. "On est très encadrés ici, mais la plupart des entreprises demandent une expérience professionnelle. Vu l’état du marché du travail ici, cela peut devenir compliqué et il faut donc que les jeunes puissent partir acquérir cette expérience en métropole".
L’idée émergente serait de cartographier l’offre disponible dans les zones en demande en métropole. Le MJR estime à 10.000 le nombre de communes attractives pour des jeunes réunionnais, et où ils pourraient plus facilement trouver du travail pour une première expérience. "La région pourrait s’engager à sponsoriser le billet retour de ces jeunes pendant trois ans, le temps de s’installer correctement en métropole et de gagner de l’expérience au lieu de sponsoriser le billet aller" estime Ranjit Camalon.
Le Mouvement des Jeunes pour La Réunion parle également de mettre en place un réseau avec les écoles prestigieuses de la zone, ainsi que plus d’information pour les jeunes étudiants arrivant à l’université. "Il faut faire les choses de manière efficace, avec une cartographie des formations disponibles ici et en l’adaptant au tissu socio-économique" suggère Ranjit Camalon.
Autre point important pour le mouvement, l’économie de l’île et particulièrement les enjeux à venir. "La fin des quotas de canne à sucre arrive. Personne n’en parle mais c’est l’enjeu majeur au niveau de notre territoire", appuie Ranjit Camalon.
Le MJR propose un partenariat afin de récupérer les 500 hectares de propriétés agricoles inutilisées et proposer l’accès à la propriété aux lycéens ayant un diplôme agricole. "Le but est de s’orienter vers l’auto-suffisance alimentaire. On pourrait mettre en place des coopératives maraîchères, pour mettre en valeur nos produits. Il faut que l’on arrive à valoriser à travers les îles vanilles notre savoir faire" .
"La Martinique et la Guadeloupe travaillent déjà dessus "
Un des piliers de tous les aspects abordés est, selon le MJR, l’implantation dans la zone océan Indien. "Avec les îles Vanille, Maurice rayonne économiquement, les Seychelles captent le tourisme de luxe, Madagascar capte les entreprises mais La Réunion ne tire pas son épingle du jeu".
Il en va de même pour l’hôtellerie et tous les autres secteurs: "Il faut mettre en place un dispositif de clause d’insertion professionnelle dans l’attribution des marchés" , propose la tête du mouvement.
Le MJR parle également du développement durable, afin de sensibiliser à la richesse et la fragilité de notre territoire. "Il y a un phénomène d’acculturation de masse aujourd’hui, on essaye de niveler les consciences vers le bas alors que notre territoire est si riche" déplore-t-il.
Place de la réunion dans l’Europe, nouvelles technologies afin de faire de La Réunion une plateforme off shore financière : les idées ne manquent pas afin d’inscrire La Réunion dans l’avenir. D’ailleurs, Ranjit Camalon ne manque pas de rappeler une échéance absente du débat public : "Francois Hollande a annoncé sa volonté de voir un changement des dispositifs institutionnels domiens. Il a appelé les parlementaires et représentants des collectivités. Personne ne bouge. On est en train de louper le coche. On va crier plus tard car la Martinique et la Guadeloupe travaillent déjà dessus mais c’est à nous de prendre notre destin en main".
Le Mouvement des Jeunes pour La Réunion ne se présentera pas aux élections, mais compte bien se faire entendre, peser sur le débat et insuffler des idées nouvelles aux candidats.