Certains de nos ex-camarades fantasment, ils prennent leurs rêves pour la réalité. Non, Christian n’a jamais déclaré qu’il voulait abandonner la politique ou quitter Sainte-Marie car « les habitants ne valaient pas un homme comme lui ». Pure fiction.
Au contraire dès le soir de la défaite il nous exhortait à ne pas baisser les bras, à continuer le combat pour défendre les intérêts des Sainte-Mariens. Il ne cesse de nous encourager et il travaille d’arrache-pied.
Quant à Marie-jo, « non li na poin courag, li magine solman son largan ». Pourquoi lui avoir proposé de céder sa place ? Parce qu’elle était paniquée à l’idée de siéger dans l’opposition. Qu’est ce que je vais faire ? Comment il faut faire ? Paniquée oui, mais elle n’a pas perdu le sens du profit personnel. En effet, elle est venue au premier conseil municipal munie d’un RIB, pensant que les élus de l’opposition percevaient une indemnité et que celle-ci augmentait en fonction du nombre de commissions dans lesquelles elle siégerait.
Aujourd’hui elle est moins paniquée, plus épanouie car elle a rejoint le camp des Lagourgue ; après avoir pendant 6 ans déversé sa haine et son mépris sur eux et sur Gopal. La voilà aujourd’hui, accompagnée de quelques « sympathisants déçus », qui fait campagne pour Rémi. Femme de peu de conviction qui s’est soumise pour un plat de lentilles de Cilaos.
Les Lagourgue doivent bien rire car ils ont l’habitude de ces « prises » faciles. Avec l’argent public, ils achètent la soumission de certains élus et administratifs pour asseoir leur pouvoir. Et après ? Ils vous borderont car ils savent qu’on ne trahit jamais qu’une fois.
Soumis, vous avez perdu mes chers ex-camarades, le droit à la parole, c’est pour vous convaincre du contraire que, comme tous les soumis, vous crierez plus que la meute et c’est pour cela que vous êtes utilisés. Sans rancune.