
Le courrier :
Monsieur le ministre,
Après le passage du cyclone tropical Batsirai, le placement de l’île de La Réunion en état de catastrophe naturelle était une mesure nécessaire au vu des conséquences que le vent et les pluies diluviennes ont engendré pour de nombreux particuliers ainsi que pour beaucoup d’agriculteurs.
Cependant, nombre d’entre eux ont été surpris d’apprendre que seules 20 des 24 communes de l’île bénéficient de cet état. En effet, les communes de Saint-André, Sainte-Suzanne, Bras-Panon et Sainte-Marie en sont expressément exclues.
Vous aviez pourtant vous même affirmé, il y a seulement deux jours, que vous ne laisseriez personne de côté. Que devons-nous donc dire aux 130 000 Réunionnaises et Réunionnais qui habitent dans ces communes et qui ont subi des dommages à cause du cyclone et de ses intempéries ? Qu’ils ne méritent pas d’être indemnisés par l’État au même titre que leurs voisins ?
Les dégâts des eaux résultent pour ceux-ci de la même cause que pour les autres : aucune différence de traitement ne saurait être admise.
Une telle inégalité de traitement ne saurait être acceptée en France.
C’est pourquoi, Monsieur le ministre, au regard de la gravité des dégâts subis par l’ensemble de l’île de La Réunion et de ses habitants des suites du cyclone Batsirai, je vous demande de placer dès aujourd’hui les quatre communes susvisées en état de catastrophe naturelle, comme le reste de l’île, afin que personne ne soit laissé de côté, et que tous les Réunionnais puissent être également indemnisés.
Dans l’attente de votre réponse, veuillez recevoir, Monsieur le ministre, l’assurance de ma haute considération.
Nadia RAMASSAMY
Monsieur le ministre,
Après le passage du cyclone tropical Batsirai, le placement de l’île de La Réunion en état de catastrophe naturelle était une mesure nécessaire au vu des conséquences que le vent et les pluies diluviennes ont engendré pour de nombreux particuliers ainsi que pour beaucoup d’agriculteurs.
Cependant, nombre d’entre eux ont été surpris d’apprendre que seules 20 des 24 communes de l’île bénéficient de cet état. En effet, les communes de Saint-André, Sainte-Suzanne, Bras-Panon et Sainte-Marie en sont expressément exclues.
Vous aviez pourtant vous même affirmé, il y a seulement deux jours, que vous ne laisseriez personne de côté. Que devons-nous donc dire aux 130 000 Réunionnaises et Réunionnais qui habitent dans ces communes et qui ont subi des dommages à cause du cyclone et de ses intempéries ? Qu’ils ne méritent pas d’être indemnisés par l’État au même titre que leurs voisins ?
Les dégâts des eaux résultent pour ceux-ci de la même cause que pour les autres : aucune différence de traitement ne saurait être admise.
Une telle inégalité de traitement ne saurait être acceptée en France.
C’est pourquoi, Monsieur le ministre, au regard de la gravité des dégâts subis par l’ensemble de l’île de La Réunion et de ses habitants des suites du cyclone Batsirai, je vous demande de placer dès aujourd’hui les quatre communes susvisées en état de catastrophe naturelle, comme le reste de l’île, afin que personne ne soit laissé de côté, et que tous les Réunionnais puissent être également indemnisés.
Dans l’attente de votre réponse, veuillez recevoir, Monsieur le ministre, l’assurance de ma haute considération.
Nadia RAMASSAMY