
Photo: Pierre Marchal
L'ancienne secrétaire d'État de Nicolas Sarkozy et candidate aux élections présidentielles 2017 est actuellement en visite à La Réunion. Invitée par la Faculté de Droit qui organise la 5e édition de la Diagonale des juristes, Rama Yade a rencontré la presse ce samedi. Son déplacement se fait sous le signe de la jeunesse et de l’éducation, "les enjeux les plus importants à La Réunion" qui compte plus de 50% de chômage chez les jeunes.
La diagonale était l’occasion pour la candidate de "voir les jeunes talents réunionnais et cette excellence qui donne des perspectives réelles qui dépassent le département". Elle a aussi rendu visite aux plus jeunes à l’école Montessori de la Possession : "Je suis de la vieille école et je suis assez sceptique quant à l’éducation alternative mais là je vois que 99% de ces enfants obtiennent le Bac... avoue-t-elle. Ce sont les parents qui sont à l’origine de cette école et c’est le constat d’un échec de l’État avec ses écoles de plus en plus inégalitaires".
Si sa visite lui permet de "voir ce qui marche", c’est aussi l’occasion pour Rama Yade de noter où il y a un manque de développement et ce qui pourrait être changé. "Comme ouvrir les écoles Montessori à un plus grand nombre grâce à des bourses", illustre-t-elle.
"Je propose un audit des établissements scolaires afin d’établir un plan de rénovation (matériel, personnel, etc, ndlr)", ajoute l'ancienne secrétaire d'Etat des Affaires étrangères et des Droits de l'homme.
"La France qui ose"
Son autre priorité : l’environnement. "80% de la biodiversité française se trouve en Outre-mer", rappelle-t-elle. La candidate a d’ailleurs visité la centrale photovoltaïque d’Akuo Energy au Port. "Ils développent de l’énergie solaire sur un terrain agricole sur lequel des détenus de la prison travaillent", admire-t-elle.
Ses autres propositions concernent notamment la fiscalité et le revenu de base. "Il y a 11 scénarios possibles pour le revenu de base et peu de clarté. Il faudrait une expérimentation des différents scénarios dans des régions choisies et sur une durée déterminée", explique-t-elle.
Autre moyen de lutter contre la pauvreté selon elle, la réduction du nombre de minimas sociaux de dix à trois, soit pour les chômeurs, les personnes handicapées et les personnes âgées. "Avec 4 millions de personnes sous le seuil de pauvreté en France, le système ne marche manifestement pas".
Quant à la TVA, elle deviendrait "sociale et environnementale" afin d’alléger la pression fiscale sur les entreprises et pénaliser ceux qui nuisent à l’environnement. Autre moyen d’aider les entreprises : la suppression des charges pour un premier emploi.
Rama Yade, qui est passée par l’UMP (aujourd’hui les Républicains), le Parti radical et l’UDI, n’est ni à droite, ni à gauche et se dit indépendante avec son mouvement "La France qui ose" qui se veut innovateur. Elle est notamment soutenue par le Parti libéral démocrate, l’Alliance écologiste indépendante et le Rassemblement écocitoyen.
"Le peuple est actuellement pris en otage. Ils sont obligés de voter par défaut car il n’y a que la droite, la gauche ou l’extrême droite, déclare Rama Yade, je veux redonner le pouvoir au peuple".
La diagonale était l’occasion pour la candidate de "voir les jeunes talents réunionnais et cette excellence qui donne des perspectives réelles qui dépassent le département". Elle a aussi rendu visite aux plus jeunes à l’école Montessori de la Possession : "Je suis de la vieille école et je suis assez sceptique quant à l’éducation alternative mais là je vois que 99% de ces enfants obtiennent le Bac... avoue-t-elle. Ce sont les parents qui sont à l’origine de cette école et c’est le constat d’un échec de l’État avec ses écoles de plus en plus inégalitaires".
Si sa visite lui permet de "voir ce qui marche", c’est aussi l’occasion pour Rama Yade de noter où il y a un manque de développement et ce qui pourrait être changé. "Comme ouvrir les écoles Montessori à un plus grand nombre grâce à des bourses", illustre-t-elle.
"Je propose un audit des établissements scolaires afin d’établir un plan de rénovation (matériel, personnel, etc, ndlr)", ajoute l'ancienne secrétaire d'Etat des Affaires étrangères et des Droits de l'homme.
"La France qui ose"
Son autre priorité : l’environnement. "80% de la biodiversité française se trouve en Outre-mer", rappelle-t-elle. La candidate a d’ailleurs visité la centrale photovoltaïque d’Akuo Energy au Port. "Ils développent de l’énergie solaire sur un terrain agricole sur lequel des détenus de la prison travaillent", admire-t-elle.
Ses autres propositions concernent notamment la fiscalité et le revenu de base. "Il y a 11 scénarios possibles pour le revenu de base et peu de clarté. Il faudrait une expérimentation des différents scénarios dans des régions choisies et sur une durée déterminée", explique-t-elle.
Autre moyen de lutter contre la pauvreté selon elle, la réduction du nombre de minimas sociaux de dix à trois, soit pour les chômeurs, les personnes handicapées et les personnes âgées. "Avec 4 millions de personnes sous le seuil de pauvreté en France, le système ne marche manifestement pas".
Quant à la TVA, elle deviendrait "sociale et environnementale" afin d’alléger la pression fiscale sur les entreprises et pénaliser ceux qui nuisent à l’environnement. Autre moyen d’aider les entreprises : la suppression des charges pour un premier emploi.
Rama Yade, qui est passée par l’UMP (aujourd’hui les Républicains), le Parti radical et l’UDI, n’est ni à droite, ni à gauche et se dit indépendante avec son mouvement "La France qui ose" qui se veut innovateur. Elle est notamment soutenue par le Parti libéral démocrate, l’Alliance écologiste indépendante et le Rassemblement écocitoyen.
"Le peuple est actuellement pris en otage. Ils sont obligés de voter par défaut car il n’y a que la droite, la gauche ou l’extrême droite, déclare Rama Yade, je veux redonner le pouvoir au peuple".