En préambule, merci à Donald Trump. Ses prises de positions ont montré au monde et en particulier aux électeurs des Pays-Bas le danger de l’extrême droite. Souhaitons que, comme eux, les électeurs français rejetteront le repli sur soi et que la France continuera de représenter la patrie des Droits de l’Homme dans le monde entier.
Revenons à Emmanuel Macron et à son mouvement « En Marche ». Ces derniers jours les ralliements se multiplient et c’est bien ! On a besoin de toutes les bonnes volontés pour faire avancer le pays. Toutefois, un problèmes se pose : si, comme moi, les électeurs sont prêts à voter Macron, le sont-ils à voter Monique Morphée aux législatives qui suivront pour ne prendre que cet exemple précis ? Certes, « En Marche » ne peut se passer d’un tel soutien, mais les questions subsistent : se serait-elle ralliée si c’était Manuel Valls et non Benoît Hamon le candidat socialiste ? Aurait-elle soutenu Monsieur Hamon si celui-ci caracolait en tête des sondages ? Est-elle dans une démarche de défense des intérêts de la France ou dans celle de défense de ses propres intérêts ? Car dans l’esprit de l’électeur lambda que je suis, elle est étroitement associée à la politique poursuivie par le gouvernement actuel.
De surcroît, Emmanuel Macron a affirmé vouloir renouveler la classe politique française et je gage qu’il ne reniera pas sa parole. Son projet passe donc par favoriser des candidats issus de la société civile. Ceci est-il compatible avec les ralliements actuels ? Pour Thierry Robert, il n’y a aucune ambiguité (il n’est pas membre du parti socialiste, il s’est très tôt déclaré en faveur d’Emmanuel Macron et est conforté dans sa décision par le ralliement de M. François Bayrou) mais pour ces nouveaux arrivants ? Avant même les élections présidentielles, la question des investitures s’invite dans le débat. Dommage mais inéluctable ! Souhaitons que, lors de sa venue prochaine dans notre île, Emmanuel Macron pourra nous donner son opinion sur le sujet.
