Ralé-poussé à la mairie de St-Benoît, la FSU porte plainte
Ce matin, des représentants de la FSU auraient été violentés, verbalement et physiquement, informe le secrétaire départemental du syndicat, Christian Picard, qui dénonce "avec la plus grande fermeté les violences subies par ses délégués à la mairie de St-Benoît". Un préavis de grève va être déposé.
Ecrit par . – le lundi 12 novembre 2012 à 11H36
Ambiance pas banale du côté de la mairie de Saint-Benoît ce matin où les gendarmes sont intervenus. Trois représentants du syndicat FSU ont été encerclés par une quinzaine de personnes: «
On leur a mis la pression, verbalement et physiquement. Menacés, bousculés et lynchés, ces trois membres de la FSU ont eu de la chance que l’arrivée hasardeuse de deux collègues permettent de limiter la casse. C’est honteux« , réagit ce matin, Christian Picard, le secrétaire départemental. L’une des trois personnes, Fabrice Jupin de Fondaumière, a été transportée à l’hôpital suite à un malaise cardiaque.
Dénonciation d’emplois fictifs, reproches, pressions… Difficile de bien comprendre pour quel motif les trois délégués syndicaux ont été pris à partie ce matin. Pour Christian Picard, « c’est simplement parce que la FSU fait son boulot et dénonce des irrégularités. Ce sont des méthodes intolérables ».
La gendarmerie a donc dû intervenir. Un plainte va être déposée, ainsi qu’un préavis de grève et un appel à manifester. Christian Picard a, par ailleurs, regretté que le maire, Jean-Claude Fruteau, ne se soit pas déplacé en mairie ce matin.