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Courrier des lecteurs

Radioscopie critique du concept de « zone de paix » dans l’océan Indien


Par André Oraison - Publié le Lundi 30 Septembre 2019 à 11:37

Radioscopie critique du concept de « zone de paix » dans l’océan Indien

Le concept de zone de paix dans l’océan Indien a été formulé par les États riverains en réaction à  la rivalités Est-Ouest dans cet espace maritime. Cette rivalité américano-soviétique a ses racines dans un accord secret anglo-américain conclu en 1961 : les États-Unis s’engagent à installer une base militaire dans cet océan pour défendre les intérêts de l’Occident à condition que le territoire britannique retenu pour l’abriter échappe au processus de décolonisation et que sa population en soit entièrement évacuée. Suite à ce traité, le Gouvernement de Londres a créé une nouvelle colonie : le British Indian Ocean Territory (BIOT). Le décret-loi du 8 novembre 1965 avait pour objet d’introduire des dispositions nouvelles pour la gestion de certaines dépendances des colonies anglaises de Maurice et des Seychelles : l’archipel mauricien des Chagos et trois îlots seychellois (Aldabra, Desroches et Farquhar).
 
La rivalité américano-soviétique s’est concrétisée avec le traité anglo-américain du 30 décembre 1966 qui dispose que les îles du BIOT « resteront disponibles pendant un laps de temps indéterminé afin de répondre aux besoins éventuels des deux Gouvernements en matière de défense ». Par la suite, les anglo-américains ont créé une base militaire à Diego Garcia, l’île principale des Chagos. Mais l’Union soviétique a aussitôt riposté en obtenant elle aussi des bases stratégiques dans certains États riverains. Entre 1961 et 1991, l’océan Indien a ainsi oscillé « entre le miel et le vinaigre », entre la guerre et la paix, en dépit des efforts des États côtiers pour en faire une zone de paix. De fait, le statu quo militaire occidental perdure dans l’océan Indien malgré la disparition en 1991 du condominium américano-soviétique pour la gestion des affaires du monde.
 
La création d’une zone de paix est une question importante qui concerne le désarment général et complet. Cet objectif majeur peut être atteint au plan universel par l’interdiction des armes de destruction massive et au plan régional par la création de zones de paix. En ce domaine, on peut noter des résultats concrets dans l’Hémisphère Sud dont relève l’océan Indien. Le traité de Washington de 1959 fait de l’Antarctique la première zone de paix intégrale de la planète. L’Amérique latine en est la seconde. Mais contrairement à l’Antarctique, la zone de paix créée par le traité de Mexico de 1967 est partielle : elle s’analyse en une dénucléarisation. Par le traité de Rarotonga de 1985, le Pacifique Sud devient également une zone dénucléarisée ainsi que l’Afrique toute entière en vertu du traité de Pelindaba de 1996. Dès lors, pourquoi l’océan Indien n’a-t-il pas, lui aussi, été érigé en zone de paix ? 

I.- L’analyse critique des dispositions de la Résolution 2832, adoptée par les Nations Unies

C’est pour faire contrepoids à la bicéphalie américano-soviétique que le Sommet des pays non-alignés, réunis à Lusaka (Zambie) adopte, dès le 10 septembre 1970, une Déclaration qui définit l’océan Indien comme « une zone de paix dans laquelle est exclue la compétition entre les grandes puissances ». Le 16 décembre 1971, à l’initiative du Sri Lanka, l’Assemblée générale des Nations Unies adopte à l’unanimité, par 61 voix et 55 abstentions, la Résolution 2832 contenant la « Déclaration faisant de l’océan Indien une zone de paix ». Parmi les abstentions, il faut relever celles des États-Unis, de la France, du Royaume-Uni et de l’Union soviétique qui entretiennent à l’époque des bases militaires dans l’océan Indien. C’est dire déjà que le succès initial des non-alignés est partiel. Mais il doit encore être relativisé dans la mesure où les résolutions de l’Assemblée générale sont des recommandations et non des décisions. Comment expliquer les réserves des grandes puissances ? De fait, ces puissances sont tacitement visées par la Résolution 2832 qui milite pour la démilitarisation de l’océan Indien en posant le principe cardinal selon lequel cet espace maritime est « désigné à jamais comme une zone de paix ».

Pour comprendre l’échec de la Résolution 2832, on peut en outre noter que l’assiette de la zone de paix fixée par cette recommandation est définie lato sensu, dès lors que les États visés par ce concept ne sont pas les seuls États du littoral mais aussi ceux de l’arrière-pays. Mais que faut-il entendre par État « de l’arrière-pays » ? La Chine qui a une frontière avec l’Inde est-elle un État « de l’arrière pays » ? Ainsi, l’assise géographique de la zone de paix dans l’océan Indien est imprécise et, par suite, le concept de zone de paix difficile à mettre en œuvre en raison du nombre d’États ayant des intérêts divergents.

L’échec patent de la Résolution 2832 s’explique surtout par le fait qu’elle demande explicitement aux puissances extrarégionales « d’éliminer de l’océan Indien toutes les bases militaires, la mise en place d’armes nucléaires » et « toute manifestation de la présence militaire des grandes puissances dans l’océan Indien ». La Résolution 2832 se prononce ainsi pour la création d’une zone dénucléarisée dans l’océan Indien, à l’instar de celle qui a été décidée pour le Pacifique Sud. Mais cet indispensable statut doit être complété par « l’idée de neutralité » qui s’impose aux grandes puissances : ces dernières doivent non seulement respecter la dénucléarisation de l’océan Indien mais, en outre, démanteler les bases stratégiques qu’elles y ont installées. Autant dire que la zone de paix revendiquée pour l’océan Indien est plus contraignante que celle de zone dénucléarisée et, par suite, vouée à l’échec.

Certes, la Résolution 2832 se prononce en faveur de la liberté de navigation dans l’océan Indien. Mais la création d’une zone de paix obligerait en fait les puissances extérieures à renoncer à toute présence militaire dans cet océan. Cette « conception éliminatrice » pourrait avoir pour effet d’ériger l’océan Indien en « mer fermée » dans laquelle seuls les États côtiers pourraient exercer des privilèges : l’océan Indien mériterait alors son surnom d’océan Afro-asiatique. En interdisant le passage des navires de guerre des puissances extrarégionales dans l’océan Indien, le concept de zone de paix pourrait ainsi apparaître comme un nouveau recul du principe de la liberté des mers. Pour le contre-amiral Henri Labrousse, cette « conception éliminatrice » ne peut que rencontrer l’hostilité des grandes puissances, dès lors qu’elle empêcherait leurs navires de guerre d’accéder à l’océan Indien pour assurer notamment la sécurité des flux pétroliers dont elles sont tributaires. Dès lors, peut-on s’étonner que le concept de zone de paix dans l’océan Indien soit passé des « sommets aérés » aux « vallons brumeux » ?

II.- L’échec des Nations Unies dans la mise œuvre de la Résolution 2832

Ce concept de zone de paix dans l’océan Indien est aujourd’hui dans un état comateux. Pourtant, depuis 1971, la question relative à la création d’une zone de paix dans l’océan Indien est inscrite à l’ordre du jour de l’Assemblée générale des Nations Unies. À l’origine, cette inscription était annuelle. Mais depuis une résolution adoptée le 9 décembre 1997, les débats portant sur la Résolution 2832 ont lieu tous les deux ans. Voici déjà un indice révélateur : la question relative à la création d’une zone de paix dans l’océan Indien a perdu en intensité, surtout depuis la fin de la rivalité américano-soviétique.

Certes, pour aboutir à la création d’une zone de paix, deux organes ont été envisagés. Le 15 décembre 1972, l’Assemblée générale vote une résolution qui crée le Comité spécial de l’océan Indien afin de proposer des mesures « en vue de promouvoir les objectifs de la Résolution 2832 ». Par la suite, dans une résolution votée le 15 décembre 1989 par 137 voix contre 4, dont les voix des États-Unis, de la France et du Royaume-Uni, et 14 abstentions, l’Assemblée générale a émis le vœu qu’une conférence ait lieu « à Colombo en 1991 » afin d’ériger l’océan Indien en zone de paix par la voie conventionnelle. Mais dans des notes similaires adressées aux Nations Unies, les 17 et 18 avril 1990, États-Unis, France et Royaume-Uni ont annoncé leur décision de ne plus participer aux travaux du comité préparatoire à la conférence sur l’océan Indien en raison de profonds désaccords avec les autres participants.

La convocation d’une conférence pour l’élaboration d’un traité visant à ériger l’océan Indien en zone de paix a bien été recommandée dans les résolutions ultérieures de l’Assemblée générale et ce jusqu’au vote, le 9 décembre 1992 de la Résolution 47/59. Mais en raison de l’inflexibilité des Occidentaux, cette conférence n’a pu avoir lieu et les résolutions postérieures à 1992 n’en font même plus mention. Ainsi, depuis la fin de la rivalité américano-soviétique, la concrétisation du concept de zone de paix en océan Indien par la voie conventionnelle a fortement décliné. Elle est même désormais reportée sine die.

Conclusion

Pour sortir d’une impasse de plus en plus évidente, il faudrait peut-être d’abord ne plus exiger en priorité le démantèlement des bases militaires aéronavales créées par les puissances extrarégionales dans l’océan Indien, dès lors que ces bases accomplissent aujourd’hui pour la plupart de véritables missions de service public. Comme cela a été fait pour l’Amérique latine, le Pacifique sud et le continent africain, il conviendrait de se mobiliser pour lutter contre le danger principal qui est celui de la prolifération des armes nucléaires dans cet espace maritime de plus en plus instable et conflictuel. Faut-il ici rappeler que deux États riverains et de surcroît rivaux – l’Inde et le Pakistan – sont déjà des puissances nucléaires et que l’Iran manifeste son intention de rejoindre ce club désormais doté d’armes de destruction massive ?

Par ailleurs, après avoir constaté que les réalités géopolitiques ne sont manifestement plus celles qui prévalaient lors de la création du Comité spécial de l’océan Indien en raison de la fin du duopole américano-soviétique pour la gestion des affaires du monde, son président a déclaré, le 10 juillet 2017, qu’il serait justifié de prendre en compte les nouvelles « menaces graves » et les « nouveaux défis » auxquels l’océan Indien est confronté. Parmi les menaces de nature à compromettre directement la paix dans cette région, on peut énumérer, pêle-mêle, le commerce exponentiel des stupéfiants, l’immigration clandestine dans un monde de plus en plus nomade, la pêche illicite dans les zones économiques exclusives des États riverains, la piraterie maritime, le terrorisme international et le trafic d’armes de plus en plus sophistiquées. Parmi les défis à relever, citons tout particulièrement la promotion des énergies renouvelables en mer, la préservation de l’environnement marin menacé par la pollution ainsi que la lutte contre le réchauffement climatique, l’accroissement démographique débridé et le sous développement économique.

En dernière analyse, changer de modèle de référence, de paradigme ou de logiciel apparaît désormais comme une nécessité impérieuse et urgente si l’on veut que le concept de zone de paix dans l’océan Indien ne soit plus seulement une incantation.

André ORAISON, Professeur des Universités, Juriste et Politologue.




1.Posté par l agité du bocal .. le 04/10/2019 14:54

L’Inde et la Chine se battent en Océan Indien, sous le regard de la France et de Maurice
GEOPOLITIQUE DE L OCEAN INDIEN
Lundi 24 Juillet 2017 - 10:06



Selon Huntington , « les civilisations durent,sont dynamiques naissent meurent, fusionnent, se divisent.N’importe quel étudiant en histoire sait qu’elles disparaissent aussi et se perdent dans les sables du temps ».(samuel Huntington )

Ce qu’ on n’arrive pas a comprendre c’est dans quelle direction se situe Maurice concernant son développement géostratégique. Tout le monde connaît le rapprochement de l’île envers l’Inde , fidèle allié.On comprend bien moins par contre comment Maurice peut elle laisser l’annexion d’Agalega .En même temps elle fait le reproche éternel concernant le cas des Chagos. Les natifs d’Agalega sont 700 sur le territoire mauricien selon défi média. Pour Laval Soopramanien président de l’association, l’absence de projet a Agalega pousse la population a chercher du travail sur Maurice.Pour Malenn Oodiah de lexpress.mu « S’il y a une problématique qui demande à être inscrite dans la mise en perspective tout en étant en situation et privilégier la prospective, c’est bien celle de la place de Maurice dans la région et dans le monde. Il y a d’une part un nouvel ordre mondial qui se cherche avec en toile de fond les profonds changements en cours, et d’autre part les tendances lourdes qui se dessinent sur le plan géostratégique, géopolitique et géo économique »
Depuis 1990 c’est la fin de la convention de Lomé dont le but était de favoriser l’adaptation des pays ACP à l’économie de marché.Par exemple lomé III propose 1,3 million de tonnes de sucre de canne aux prix européens, d’où le décollage de Maurice.

« La nouvelle donne, ce sont les nouveaux acteurs que sont la Chine et l’Inde, qui entendent prendre la place qu’ils estiment leur revenir dans le nouvel ordre mondial. L’océan Indien, «centre de gravité du XXIe siècle» selon le journaliste américain Robert Kaplan, et le continent africain sont les nouveaux terrains de leur positionnement. Cela soulève l’importance des rapports Sud-Sud et toute la question de la souveraineté des pays concernés » ( Malenn Oodiah). Pour Zinfo974 «La rumeur d'une cession d'Agaléga a provoqué une vive polémique, d'autant que ce n'est pas la première fois que l'Inde convoite cet archipel. En décembre 2006, la presse indienne avait déjà évoqué la négociation d'un bail de longue durée accordé à l'Inde par Maurice. L'information avait à l'époque également été démentie. »

L’Inde et la Chine se battent en Océan Indien, sous le regard de la France et de Maurice
Sur l’Île on fait surtout la culture des cocotiers.En Mai 2017 voila ce que disait les médias a Maurice « Interrogé sur la création éventuelle d’une base militaire sur Agalega par les Indiens, Pravind Jugnauth indique que la question n’est pas à l’ordre du jour. Il martèle que Maurice ne cédera jamais Agalega ».Mai en juillet le ton monte.Le gouvernement est carrément accusé de passer des accords secrets et le chef de l’opposition Xavier Luc Duval considère que l’alliance Lepep (alliance le peuple)dissimule beaucoup de chose. On doit construire une piste de 3 km, autant que celle de Maurice, pourquoi ? En 2005 on réclame l’aide indienne par Navin Ramgoolam.

Peut être que cette géopolitique semble dépasser tous le monde.En effet La chine cherche a isoler l’Inde sur le plan régional.La stratégie dite du collier de perles transparaît partout. Elle consiste dans le rachat de port, pour encercler les autres ports de l’Inde. La théorie est tiré d’un rapport d’état américain « Energy Futures in Asia ».La chine amène depuis peu une nouvelle base a Djibouti.


L’Inde et la Chine se battent en Océan Indien, sous le regard de la France et de Maurice
En fait l’île est complètement abandonné par Maurice. Comme pour Rodrigue , la population survit et le seul moyen de s’en sortir est de paradoxalement partir vivre sur…..Maurice (sic). Selon John Dacruz, enseignant,(ambassadeur de Maurice en Afrique du Sud de 2001 à 2004 ) certains Agaléens ont préféré quitter leur île pour s’installer à Maurice. « Selon certains habitants, auparavant Agalega comptait environ 800 âmes. Bon nombre d’entre eux, gagnés par un sentiment de lassitude et d’isolement, ont décidé de partir de cette terre qui leur est pourtant si chère pour venir à Maurice où ils vivent surtout dans les faubourgs de Port-Louis. Aujourd’hui, environ 280 personnes y habitent toujours », explique cet ex-enseignant du Agalega Medco SSS. (lemauricien.com)

« Les Agaléens, poursuit John Dacruz, reconnaissent qu’ils sont des assistés mais sont frustrés du fait que leur île demeure dans un état figé alors, qu’ailleurs, il y a une perpétuelle évolution. Ils disent adorer leur île et vouloir y mourir. De ce fait, ils n’aimeraient pas que leur terre soit cédée un jour à une quelconque puissance étrangère. » Le mauritius pride semble faire la navette tous les 6mois. En 2003 il y aurait eu un projet immobilier torpiller par Ramgoolam. Peut-être l’île est volontairement maintenue en léthargie au profit de l’union indienne. Le prix du bateau a augmenter de 200 % pour se rendre sur l’île. Drôle de développement. « Ne pli kapav al Agalega ! », lance avec colère Claude Médar, vice-président de l’association Les Amis d’Agaléga. Agaléga fait partie de la République de Maurice, mais visiter l’île est devenu un luxe que ne peuvent se permettre aujourd’hui l’Agaléen vivant à Maurice et le citoyen mauricien aux revenus modestes.

L’Inde et la Chine se battent en Océan Indien, sous le regard de la France et de Maurice
Les autorités ont supprimé au cours de cette année quelques privilèges auxquels avaient droit les Agaléens par rapport aux voyages. À titre d’exemple, Les Amis d’Agaléga bénéficiaient de deux billets gratuits à chaque voyage du bateau pour permettre à ses membres d’aller faire un suivi des projets qu’ils ont mis en route dans l’archipel. On cherche a dépeupler l’île. Doit on voir un nouveau concept chagossien ? Le vicaire général Jean-Maurice Labour, est du même avis en soulignant le sous-développement de l’île dans lequel se trouvent les Agaléens depuis des décennies. « La source de ce sous-développement qui perdure malgré les promesses des politiciens est l’enclavement de l’île. »

Concernant les îles éparses, il s’agit d’un long litige entre la France et Madagascar… La France les avait déclarées siennes en 1892 puis en 1897. Cette décision a été confirmée par un décret en ce sens du Président français en 1960, trois mois avant la proclamation de l’indépendance de Madagascar. Ensuite la loi de 2007 les a inclus dans la liste des terres australes et antarctiques françaises. Maurice réclame Tromelin , Madagascar l’ile Europa , Juan de nova.

L’Inde et la Chine se battent en Océan Indien, sous le regard de la France et de Maurice
Concernant les Chagos Maurice est sur le point de remporter la bataille qui l’oppose a l’Angleterre.Depuis cinquante ans, le David chagossien se bat contre les deux Goliath anglo-saxons pour que son peuple puisse retourner vivre sur les atolls dont il a été expulsé entre 1967 et 1973 par les Britanniques, pour laisser les Américains y implanter l’une de leurs plus importantes bases aéronavales au monde, sur l’île de Diego Garcia. Si, à l’époque, les Mauriciens ont accepté cette partition en échange de leur indépendance, ils apportent, depuis, un soutien sans faille à leurs frères chagossiens . Dans ce cas pourquoi laisser l’Inde faire la même chose pour Agalega ?

L’Inde et la Chine se battent en Océan Indien, sous le regard de la France et de Maurice
Un début de réponse: Les Indo Mauriciens majoritaires dans le pays trouvent un appui en 1936 avec la création du parti travailliste. « Auparavant ils étaient écartés des postes électifs. Cette classe moyenne hindou fut l’héritière principale du pouvoir colonial. Le communalisme mauricien a raté l’enjeu des minorités et l’on retrouve cette dimension dans les concurrences électorales. »(Julie Peghini:Île rêvée, île réelle). La fête du 12 mars de l’indépendance a été choisi par Sir Seewosagar Ramgoolam par rapport a la marche du sel de Ghandhi. Paul Berenger lui souhaite plutôt l’avènement de l’homme mauricien avec toute ses composantes ethniques. Son parti le MMM se posera garante de ce principe tout au long de l’histoire.C’est dans la même veine qu’intervient Xavier Luc Duval dans le débat houleux.

Le leg de 500 millions de dollars de l’Inde et la politique de chantier n’est t’il pas une forme d’achat du gouvernement ? « Pravind Jugnauth prend les mauriciens pour des imbéciles » c’est le Times of India qui révéla en 2006 le projet de base navale. En 2013 David Brewster, chercheur australien, révèle l’impensable. La publication des détails secrets des préparatifs en Inde pour une intervention militaire avortée à Maurice au plus fort de la crise politique de 1983, mettant aux prises le Premier ministre d’alors sir Anerood Jugnauth et le leader de l’opposition et du MMM Paul Bérenger, est venue jeter un pavé dans la mare politico-militaire. On parla même de coup d’état de l’Inde.







"La réalité?Maurice joue double jeu.Depuis 45 ans les relations sino mauriciennes sont au beau fixe. L’ile est le tremplin vers l’Afrique.Mais des mauriciens se demandent ce qu’a a apporter Maurice a ce géant qui a déjà tout ? On rappelle a toute fin utile que la Chine est le banquier des états unis endettés.
Le maître de la diplomatie Henry Kissinger aurait largement cautionner ce qui se passe a l’ombre des filaos. « Il est tout d’abord impératif de résoudre les conflits territoriaux (et/ou maritimes) ou tout au moins être assez intelligent pour les traiter différemment et ou les mettre de côté. Une approche intéressante a été celle développée par la France et Maurice pour aboutir le 7 juin 2010 à un accord-cadre de cogestion de l’île de Tromelin. Personne ne renonce à sa revendication de souveraineté sur cette île, mais les deux parties acceptent de mettre de côté leur différend pour convenir d’exploiter ensemble les ressources existantes. Une approche coopérative se substitue à l’expression stérile de désaccords insolubles » Voilà ce que disait l’ambassade de France a Madagascar en 2011.Cela résume assez bien la situation non ? C’est la real politique de Bismarck le maître a penser de Kissinger. Elle désigne « la politique étrangère fondée sur le calcul des forces et l'intérêt national » .
Il est nécessaire dans le cas de Agalega de fixer Le libéralisme égalitariste, avec en ligne de mire le livre Une théorie de la justice de John Rawls pour texte fondateur.De fixer un retour aux conditions préalables d’une conception de la justice sociale en mesure de satisfaire tant les exigences de la liberté que celles de l’égalité. "

Bertrand Carpaye.

(je n'ai pas de titre désolé )

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