
L'échange est aujourd'hui amical entre la SBTPC et les transporteurs
Sans blocage de route, la Fédération nationale des transporteurs aura réussi à faire plier la SBTPC. L'entreprise délégataire du marché public de réfection du radier de la rivière Saint-Etienne a mobilisé ce mardi deux poclains supplémentaires en sous-traitance. C'est une chose.
Mais la grande victoire des transporteurs est à rechercher ailleurs. "Nous avons engagé deux dumpers et deux pelles sur le chantier du radier depuis ce matin, en accord avec la SBTPC" se félicite Jean-Bernard Caroupaye, président du syndicat. Un panel d'engins qui vient compléter ceux du délégataire. "En moins de 24 heures, nous avons réussi à passer de la phase de concertation à celle de la mobilisation d'engins", tout simplement remarquable selon Jean-Bernard Caroupaye. A 14h, un dernier dumper remorqué arrivait sur site.
Mais la grande victoire des transporteurs est à rechercher ailleurs. "Nous avons engagé deux dumpers et deux pelles sur le chantier du radier depuis ce matin, en accord avec la SBTPC" se félicite Jean-Bernard Caroupaye, président du syndicat. Un panel d'engins qui vient compléter ceux du délégataire. "En moins de 24 heures, nous avons réussi à passer de la phase de concertation à celle de la mobilisation d'engins", tout simplement remarquable selon Jean-Bernard Caroupaye. A 14h, un dernier dumper remorqué arrivait sur site.

Cela profite à trois entrepreneurs supplémentaires mais la FNTR le conçoit également comme un partenariat -certes un peu forcé- avec la SBTPC. Et c'est tout naturellement qu'une dizaine de ses représentants sont venus remercier les hommes de la SBTPC. "Quand les choses ne sont pas correctes, on le dit, mais quand ça avance favorablement, on le dit également", annonce Jean-Bernard Caroupaye à son interlocuteur de la SBTPC.
Partager au maximum le gâteau
C'est donc dans un climat apaisé que cohabitent désormais des travailleurs au sein d'une équipe plus étoffée. "Avec notre apport, nous espérons raccourcir les délais de reconstruction du radier", amorcent les transporteurs. Même si les travaux de nuit figurent toujours parmi leurs demandes -une rencontre avec Dominique Fournel, élu de la Région, est d'ailleurs prévue à ce titre- les travailleurs du chantier poussent actuellement leurs efforts jusqu'à 19h.
Sans vouloir le confirmer pour ne pas donner de faux espoirs, un responsable de chantier de la SBTPC espère pouvoir rendre un radier praticable pour samedi. Ce qui mettra fin à la "pénalisation de l'activité économique de Saint-Louis et du Sud qui perd chaque jour environ 500.000 euros", estime Pierrick Robert, vice-président de la FNTR.
Saint-Louis, Saint-Pierre, bref le Sud, tout le monde ressortira soulagé de cet écueil tout en restant attentif aux prochains bulletins météorologiques. La FNTR espère quant à elle que ce nouveau bras de fer laisse place à un réel dialogue entre les entreprises de BTP. La situation en appelle ainsi. "Beaucoup de chefs d'entreprise voient leurs engins dormir en ce moment", s'alarme Jean-Bernard Caroupaye.
Partager au maximum le gâteau
C'est donc dans un climat apaisé que cohabitent désormais des travailleurs au sein d'une équipe plus étoffée. "Avec notre apport, nous espérons raccourcir les délais de reconstruction du radier", amorcent les transporteurs. Même si les travaux de nuit figurent toujours parmi leurs demandes -une rencontre avec Dominique Fournel, élu de la Région, est d'ailleurs prévue à ce titre- les travailleurs du chantier poussent actuellement leurs efforts jusqu'à 19h.
Sans vouloir le confirmer pour ne pas donner de faux espoirs, un responsable de chantier de la SBTPC espère pouvoir rendre un radier praticable pour samedi. Ce qui mettra fin à la "pénalisation de l'activité économique de Saint-Louis et du Sud qui perd chaque jour environ 500.000 euros", estime Pierrick Robert, vice-président de la FNTR.
Saint-Louis, Saint-Pierre, bref le Sud, tout le monde ressortira soulagé de cet écueil tout en restant attentif aux prochains bulletins météorologiques. La FNTR espère quant à elle que ce nouveau bras de fer laisse place à un réel dialogue entre les entreprises de BTP. La situation en appelle ainsi. "Beaucoup de chefs d'entreprise voient leurs engins dormir en ce moment", s'alarme Jean-Bernard Caroupaye.