
Il est aujourd'hui démontré que les produits bio restent encore très inaccessibles pour la plupart des ménages du fait de leur coût. Le marché n'en reste pas moins porteur et les enseignes de grandes surfaces se positionnent depuis quelques années en créant des rayons spécialisés ou même en développant leur propre marque bio.
Jusque là, les seules questions qui taraudaient les adeptes du bio tournaient autour de la qualité des produits ou encore de l'assurance qu'ils sont issus de l'agriculture bio. Mais UFC-Que Choisir vient de pointer du doigt le marché "niche" que représente le bio pour la grande distribution. Alors que le Grenelle de l'Environnement ambitionne de développer l'Agriculture biologique, les marques de distributeurs bio seraient 57 % plus cher que les marques de distributeurs non bio, dans les hyper et supermarchés.
A la Réunion, l'écart de prix de plus de 50% avec la métropole des produits de la grande distribution se confirme avec les produits bio : le panier de produits bio à marques de distributeurs (MDD) est de 60 % plus cher que le panier de marques nationales conventionnelles.
Pas assez de producteurs bio à la Réunion
"A la Réunion, nous nous heurtons à la quasi absence de producteurs 'bio'. Les produits 'bio' produits localement restent à la marge de la production et ne se retrouvent pas dans les grandes surfaces", souligne Jean-Pierre Lajoie, président de l'UFC-Que Choisir à la Réunion.
Si une partie de cet écart est normal, l'autre partie n'est pas justifiée. La production bio coûte certes chère mais l'institut de consommateurs affirme que la grande distribution marge plus sur le bio que sur les produits conventionnels, un surcoût qui n'a pas lieu d'être. Dans le domaine des fruits et légumes, la différence est majeure : la marge est en moyenne de 50 centimes d'euros pour les pommes standard, elle atteint 1,09 euros pour les pommes bio.
A cet effet, l’UFC-Que Choisir exige que la grande distribution rende le ‘bio’ accessible au plus grand nombre, en augmentant le nombre de références en rayon et en appliquant les mêmes marges que celles qu’elle applique aux produits conventionnels, et que l’Observatoire des Prix et des Marges éclaire la formation du prix des produits biologiques.
Jusque là, les seules questions qui taraudaient les adeptes du bio tournaient autour de la qualité des produits ou encore de l'assurance qu'ils sont issus de l'agriculture bio. Mais UFC-Que Choisir vient de pointer du doigt le marché "niche" que représente le bio pour la grande distribution. Alors que le Grenelle de l'Environnement ambitionne de développer l'Agriculture biologique, les marques de distributeurs bio seraient 57 % plus cher que les marques de distributeurs non bio, dans les hyper et supermarchés.
A la Réunion, l'écart de prix de plus de 50% avec la métropole des produits de la grande distribution se confirme avec les produits bio : le panier de produits bio à marques de distributeurs (MDD) est de 60 % plus cher que le panier de marques nationales conventionnelles.
Pas assez de producteurs bio à la Réunion
"A la Réunion, nous nous heurtons à la quasi absence de producteurs 'bio'. Les produits 'bio' produits localement restent à la marge de la production et ne se retrouvent pas dans les grandes surfaces", souligne Jean-Pierre Lajoie, président de l'UFC-Que Choisir à la Réunion.
Si une partie de cet écart est normal, l'autre partie n'est pas justifiée. La production bio coûte certes chère mais l'institut de consommateurs affirme que la grande distribution marge plus sur le bio que sur les produits conventionnels, un surcoût qui n'a pas lieu d'être. Dans le domaine des fruits et légumes, la différence est majeure : la marge est en moyenne de 50 centimes d'euros pour les pommes standard, elle atteint 1,09 euros pour les pommes bio.
A cet effet, l’UFC-Que Choisir exige que la grande distribution rende le ‘bio’ accessible au plus grand nombre, en augmentant le nombre de références en rayon et en appliquant les mêmes marges que celles qu’elle applique aux produits conventionnels, et que l’Observatoire des Prix et des Marges éclaire la formation du prix des produits biologiques.