« S’agissant de l’affaire rapportée par le JIR ce jour, impliquant la brigade de gendarmerie de Bras-Panon, le Colonel, commandant la gendarmerie de La Réunion, a immédiatement pris attache avec Monsieur le Procureur général près la Cour d’Appel lequel a souhaité que soit saisie la section des recherches afin que toute la lumière soit faite sur ces faits graves.
Le commandant de la brigade de Bras-Panon fait l’objet depuis ce matin d’une mesure de suspension de fonctions. Il ne fait aucun doute que ce type de document n’a en aucune façon sa place dans un local de gendarmerie quel qu’il soit.
M. le Préfet de la Réunion a également demandé au colonel, commandant la gendarmerie de la Réunion qu’une enquête administrative soit diligentée. Les conclusions de ces enquêtes permettront d’établir les responsabilités et les éventuelles sanctions pénales ou administratives seront prises en conséquence.
Ces faits semblent pour l’heure être la conséquence d’un acte individuel et ce dernier ne saurait, en aucun cas, remettre en cause la parfaite loyauté des gendarmes et le respect par ce corps des lois et règlements de la République, de la personne humaine et d’une stricte neutralité. Le respect des personnes, quelques puissent être leurs singularités, leurs appartenances communautaires, religieuses, philosophiques ou leurs origines, est non seulement la règle mais plus encore une éthique. La gendarmerie est ulcérée lorsque l’un de ses membres peut se montrer défaillant.
Enfin, le Colonel, commandant la gendarmerie de la Réunion présente ses excuses aux personnes et associations qui ont pu être, à cette occasion, choquées voire blessées. »