"Dans tous moments de difficulté, il y a de la bêtise humaine", explique avec sagesse Daniel Thiaw-Wing-Kai, président de la fédération des associations chinoises.
"Il y a quelques petites piques qui sont lancées à La Réunion. Mais je considère ça comme faisant partie de notre équilibre, de notre bienveillance, et de notre vivre-ensemble. Mais on reste vigilant" assure-t-il.
Et bien que cela ne soit pas nécessaire, le consul de Chine a lui-même rappelé que le virus 219 n-CoV ne distingue pas les nationalités des personnes : "Il touche n’importe quelle couleur, n’importe quelle religion, qu’on soit un homme ou une femme, et ce n’est pas parce qu’on a des origines asiatiques qu’on a un terrain plus propice", ajoute Daniel Thiaw-Wing-Kai.
Si La Réunion est encore préservée de ce racisme anti-asiatique, en métropole des violences avaient déjà été dénoncées des années avant l’épidémie. Le phénomène aurait empiré depuis l’arrivée du virus en France.
Le hashtag #jenesuispasunvirus a notamment vu le jour sur twitter pour dénoncer les faits de discrimination dont les personnes d’origine asiatique sont victimes.
À La Réunion, la solidarité s’organise
Après avoir reçu plusieurs appels à l’aide de la ville de Taiyuan (ville jumelée avec Saint-Denis de La Réunion) et de la région de Canton, là d’où sont originaires de nombreux Chinois de La Réunion, la fédération des associations chinoises (FAC) a décidé d’agir :
"Ces régions font face à une pénurie de masques et de gants médicaux puisque toutes les usines sont à l’arrêt. Nous allons organiser une collecte de fonds pour tenter de leur faire parvenir plusieurs palettes d’équipement depuis la Thaïlande".
Pour cela, une cagnotte sur internet sera lancée, mais également deux soirées caritatives, en partenariat avec ICC, proposeront la diffusion du film chinois "L’Adieu" dont tous les bénéfices seront reversés à la FAC.
"Cette épidémie n’est pas le combat de la Chine, c’est le combat de l’humanité", conclut-il.
"Il y a quelques petites piques qui sont lancées à La Réunion. Mais je considère ça comme faisant partie de notre équilibre, de notre bienveillance, et de notre vivre-ensemble. Mais on reste vigilant" assure-t-il.
Et bien que cela ne soit pas nécessaire, le consul de Chine a lui-même rappelé que le virus 219 n-CoV ne distingue pas les nationalités des personnes : "Il touche n’importe quelle couleur, n’importe quelle religion, qu’on soit un homme ou une femme, et ce n’est pas parce qu’on a des origines asiatiques qu’on a un terrain plus propice", ajoute Daniel Thiaw-Wing-Kai.
Si La Réunion est encore préservée de ce racisme anti-asiatique, en métropole des violences avaient déjà été dénoncées des années avant l’épidémie. Le phénomène aurait empiré depuis l’arrivée du virus en France.
Le hashtag #jenesuispasunvirus a notamment vu le jour sur twitter pour dénoncer les faits de discrimination dont les personnes d’origine asiatique sont victimes.
À La Réunion, la solidarité s’organise
Après avoir reçu plusieurs appels à l’aide de la ville de Taiyuan (ville jumelée avec Saint-Denis de La Réunion) et de la région de Canton, là d’où sont originaires de nombreux Chinois de La Réunion, la fédération des associations chinoises (FAC) a décidé d’agir :
"Ces régions font face à une pénurie de masques et de gants médicaux puisque toutes les usines sont à l’arrêt. Nous allons organiser une collecte de fonds pour tenter de leur faire parvenir plusieurs palettes d’équipement depuis la Thaïlande".
Pour cela, une cagnotte sur internet sera lancée, mais également deux soirées caritatives, en partenariat avec ICC, proposeront la diffusion du film chinois "L’Adieu" dont tous les bénéfices seront reversés à la FAC.
"Cette épidémie n’est pas le combat de la Chine, c’est le combat de l’humanité", conclut-il.