Alors que d’autres s’opposent à ce projet, la Cfdt commerce et services s’est exprimée également sur le sujet en se fixant comme principale préoccupation le devenir des salariés avant toutes considérations politiciennes, tout en se gardant de porter ses attaques contre qui que soit.
Les priorités du syndicat commerce et services Cfdt sont :
- Bien évidemment la sauvegarde de tous les emplois et des avantages sociaux qu’il a obtenus par la négociation au sein du groupe VINDEMIA, peu importe le repreneur.
- Rester en éveil et très vigilant sur l’avancée de ce projet de cession et obtenir des garanties des repreneurs sur la continuité du dialogue sans casse sociale.
A la Réunion VINDEMIA emploie plus de 2000 salariés, la plus grande partie d’entre eux travaille dans les 7 Hypermarchés Jumbo ; les 15 Supermarchés SCORE ; les 5 Grossistes Supercash et les 5 FNAC.
Et quand bien même la position du syndicat commerce et services Cfdt semble être critiquée et incomprise de l’extérieur, les salariés de VINDEMIA quant à eux pensent le contraire et adhèrent à la position de vigilance au lieu de celle de l’attaque ou de la démagogie.
Pour preuve, lors des dernières élections professionnelles du 27 août 2019, les salariés ont propulsé la Cfdt commerce et services à la première place avec 53% des suffrages exprimés devant la Cgtr 27% et Cftc 20%.
Quant au lever de bouclier de nos politiques appelant au secours et à l’unisson par un cri d’alarme « La Réunion a besoin de vous », je leur demande tout simplement de relire avec beaucoup plus d’attention et très lentement l’édito de Monsieur Tillier du JIR du samedi 24 août dernier, en prenant grand soin d’extirper tous les exemples cités et après lecture Mesdames, Messieurs, de passer aux questions ci-dessous.
Où étiez-vous Mesdames Messieurs de la politique ? Où étiez-vous !!! Qu’avez-vous fait ? Quelle action avez-vous menée ? Quel cri d’alarme avez-vous lancé ?…..
S’offusquer et s’inquiéter de l’expansivité de GBH sur le territoire de la Réunion aujourd’hui m’étonne grandement de la part de la classe politique. Avez–vous oublié que cette expansivité a commencé avec l’enseigne « CONTINENT » ….
Au fait, auriez-vous sous le chapeau Mesdames et Messieurs de la classe politique, un autre repreneur potentiel ? Car s’opposer à cette cession ou s’en inquiéter sans même qu’il y ait une autre alternative possible et viable me paraît irresponsable et met en danger les emplois des 2000 salariés de VINDEMIA à la Réunion.