La Chambre de commerce et la Chambre de métiers tirent toutes les deux la sonnette d'alarme suite au projet de rachat d'une partie du groupe Vindemia par le groupe Hayot (GBH).
Les deux chambres consulaires ont tenu ce jeudi une conférence de presse commune à la CCIR, inquiètes de la puissance de ces grands groupes et du quasi-monopole qu'ils détiennent dans de nombreux secteurs économiques de l'île.
Comme l'a rappelé Ibrahim Patel, plus de 166.000 m2 de surface commerciale ont été livrés ou en passe d'être livrés depuis 2010. Un constat "effrayant" pour Ibrahim Patel, pour deux raisons. "Depuis plusieurs années, on nous explique que cette course contre la montre effrénée pour construire des surfaces commerciales en périphérie sert un, à gagner en pouvoir d'achat, deux, à créer des emplois. Or, on constate aujourd'hui que le chômage n'a pas baissé et que les prix se tiennent quel que ce soit le groupe de grande distribution", relève le patron de la CCI.
Ibrahim Patel ajoute que la "peur a désormais changé de camp" chez les grands patrons de l'île depuis le projet de rachat de Vindémia par le groupe Hayot, craignant que ce dernier soit en situation de monopole. Pour rappel, et afin de garantir et renforcer la concurrence, le projet d’accord entre Vindémia et GBH prévoit de rétrocéder 4 hypermarchés (Jumbo Sainte-Marie, Jumbo Saint-André, Jumbo Chaudron, Jumbo Savanna) à la société Make Distribution, nouvel acteur à capitaux réunionnais dont la Société Adrien Bellier S.A. (SAB) est l’actionnaire de référence. "Auparavant, il y avait une position commune entre eux pour se mettre d'accord sur le nombre de surfaces commerciales allouées. Sauf qu'aujourd'hui, un grand groupe a décidé de racheter un autre (…) Les grands groupes réunionnais n'ont pas vu venir qu'un autre groupe pouvait venir ici et les racheter. Je dirais que la peur a changé de camp, car avant ils faisaient peur aux petites entreprises et aujourd'hui, ils se font peur entre eux", explique-t-il.
Les deux chambres consulaires ont tenu ce jeudi une conférence de presse commune à la CCIR, inquiètes de la puissance de ces grands groupes et du quasi-monopole qu'ils détiennent dans de nombreux secteurs économiques de l'île.
Comme l'a rappelé Ibrahim Patel, plus de 166.000 m2 de surface commerciale ont été livrés ou en passe d'être livrés depuis 2010. Un constat "effrayant" pour Ibrahim Patel, pour deux raisons. "Depuis plusieurs années, on nous explique que cette course contre la montre effrénée pour construire des surfaces commerciales en périphérie sert un, à gagner en pouvoir d'achat, deux, à créer des emplois. Or, on constate aujourd'hui que le chômage n'a pas baissé et que les prix se tiennent quel que ce soit le groupe de grande distribution", relève le patron de la CCI.
Ibrahim Patel ajoute que la "peur a désormais changé de camp" chez les grands patrons de l'île depuis le projet de rachat de Vindémia par le groupe Hayot, craignant que ce dernier soit en situation de monopole. Pour rappel, et afin de garantir et renforcer la concurrence, le projet d’accord entre Vindémia et GBH prévoit de rétrocéder 4 hypermarchés (Jumbo Sainte-Marie, Jumbo Saint-André, Jumbo Chaudron, Jumbo Savanna) à la société Make Distribution, nouvel acteur à capitaux réunionnais dont la Société Adrien Bellier S.A. (SAB) est l’actionnaire de référence. "Auparavant, il y avait une position commune entre eux pour se mettre d'accord sur le nombre de surfaces commerciales allouées. Sauf qu'aujourd'hui, un grand groupe a décidé de racheter un autre (…) Les grands groupes réunionnais n'ont pas vu venir qu'un autre groupe pouvait venir ici et les racheter. Je dirais que la peur a changé de camp, car avant ils faisaient peur aux petites entreprises et aujourd'hui, ils se font peur entre eux", explique-t-il.
Le président de la CCIR propose de redessiner la cartographie de l'espace économique à La Réunion, qui tiendra compte "des boutiques et petites surfaces non alimentaires des hauts, des surfaces alimentaires et non alimentaires des centres-ville, sans oublier les surfaces existantes en périphérie".
Comme son homologue de la Chambre de commerce, Bernard Picardo attend beaucoup de la loi ELAN, qui va permettre la réintégration des chambres consulaires dans les commissions départementales d'aménagement commercial (CDAC). "On pourra redonner notre avis sur le développement des m2 commerciaux ici à La Réunion et porter la voix des TPE/PME (…) Sur les 10 dernières années, les chambres consulaires n'étaient plus présentes dans les CDAC et on a vu ce que ça a donné: les petites entreprises n'étaient plus entendues", conclut-il.
Comme son homologue de la Chambre de commerce, Bernard Picardo attend beaucoup de la loi ELAN, qui va permettre la réintégration des chambres consulaires dans les commissions départementales d'aménagement commercial (CDAC). "On pourra redonner notre avis sur le développement des m2 commerciaux ici à La Réunion et porter la voix des TPE/PME (…) Sur les 10 dernières années, les chambres consulaires n'étaient plus présentes dans les CDAC et on a vu ce que ça a donné: les petites entreprises n'étaient plus entendues", conclut-il.