La fusion entre la Banque de La Réunion (BR) et la Caisse d'Epargne CEPAC (Provence-Alpes-Corse) n’a pas été bien vécue, aussi bien par de nombreux clients de la BR que par les salariés. En effet, le "malaise" ambiant dans de nombreuses agences du groupe nous a été confirmé par un salarié de la désormais ex-BR…
La migration informatique qui "ne s’est pas très bien passée" a provoqué une "surcharge de travail inouïe" et de ce fait une "dégradation des conditions de travail", nous explique notre contact : "Lorsqu’il y a eu la bascule sur le nouveau système informatique, les clients n'ayant pas reçu leur identifiant ne pouvaient plus faire certaines opérations comme les virements ou prélèvements. Nous n’avions eu que quatre journées de formation sur Powerpoint...".
Pour ce dernier, c’est la "méconnaissance" de l’outil, des process, la mauvaise migration du service WEB EDI qui sont à l’origine de tout ce désordre. "Les clients prennent à partie les chargés de clientèle qui n’avaient pas les solutions à de nombreux problèmes posés. Certains clients se sont montrés impatients, ce qui est normal, mais lorsque la situation a perduré, certains sont devenus agressifs. Les employés ne sont pas responsables de la migration, mais ils sont en première ligne, pris entre le marteau et l’enclume. Depuis la fusion, une quantité importante de chargés de clientèle ont vu leur boîte mail exploser et leurs téléphones n’arrêtent pas de sonner. Cette situation risque de durer encore plusieurs semaines", prévient-t-il.
"Les employés sont désappointés"
La fusion BR-CEPAC met de nombreux salariés, en particulier ceux de la BR, dans une "insécurité professionnelle", nous assure un autre employé. "La gestion calamiteuse de la migration a provoqué de nombreux arrêts de travail. Il faut savoir que les arrêts de travail à la CEPAC sont les plus élevés du groupe Caisse d’Épargne", tient-il à rappeler.
Le plan de départs volontaires actuellement en cours, autorisé par l'Inspection du Travail de Marseille, prévoit 152 suppressions de postes dans l’ensemble des banques rachetées en Martinique et en Guadeloupe (Banque des Antilles françaises), à Saint-Pierre-et-Miquelon (BSPM, Banque de Saint-Pierre-et-Miquelon) et à La Réunion et à Mayotte. Pour ces deux départements, 88 départs volontaires sont prévus. "Ceux de la Caisse d’Épargne sont moins touchés par ces départs volontaires car les fonctions supports comme leur comptabilité ou encore leur système informatique marketing sont déjà gérés en métropole".
Il ressort de nos contacts que "les employés sont complètement désappointés". "La direction marseillaise ne communique rien. On est dans une insécurité professionnelle, c’est épouvantable à vivre", glisse l'un d’eux amèrement.
"Parallèlement la direction est en train de dénoncer des accords collectifs et des usages appliqués à l’ex-BR : dans un contexte difficile, où nous avons perdu notre identité Banque de La Réunion, une migration qui s’est très mal passée, le mécontentement général de nos clients, nous avons le moral au plus bas. Nous sommes en quelque sorte en deuil, et bien triste de n'avoir pas été entendus par la Direction et le Directoire de la CEPAC", termine-t-il.
La migration informatique qui "ne s’est pas très bien passée" a provoqué une "surcharge de travail inouïe" et de ce fait une "dégradation des conditions de travail", nous explique notre contact : "Lorsqu’il y a eu la bascule sur le nouveau système informatique, les clients n'ayant pas reçu leur identifiant ne pouvaient plus faire certaines opérations comme les virements ou prélèvements. Nous n’avions eu que quatre journées de formation sur Powerpoint...".
Pour ce dernier, c’est la "méconnaissance" de l’outil, des process, la mauvaise migration du service WEB EDI qui sont à l’origine de tout ce désordre. "Les clients prennent à partie les chargés de clientèle qui n’avaient pas les solutions à de nombreux problèmes posés. Certains clients se sont montrés impatients, ce qui est normal, mais lorsque la situation a perduré, certains sont devenus agressifs. Les employés ne sont pas responsables de la migration, mais ils sont en première ligne, pris entre le marteau et l’enclume. Depuis la fusion, une quantité importante de chargés de clientèle ont vu leur boîte mail exploser et leurs téléphones n’arrêtent pas de sonner. Cette situation risque de durer encore plusieurs semaines", prévient-t-il.
"Les employés sont désappointés"
La fusion BR-CEPAC met de nombreux salariés, en particulier ceux de la BR, dans une "insécurité professionnelle", nous assure un autre employé. "La gestion calamiteuse de la migration a provoqué de nombreux arrêts de travail. Il faut savoir que les arrêts de travail à la CEPAC sont les plus élevés du groupe Caisse d’Épargne", tient-il à rappeler.
Le plan de départs volontaires actuellement en cours, autorisé par l'Inspection du Travail de Marseille, prévoit 152 suppressions de postes dans l’ensemble des banques rachetées en Martinique et en Guadeloupe (Banque des Antilles françaises), à Saint-Pierre-et-Miquelon (BSPM, Banque de Saint-Pierre-et-Miquelon) et à La Réunion et à Mayotte. Pour ces deux départements, 88 départs volontaires sont prévus. "Ceux de la Caisse d’Épargne sont moins touchés par ces départs volontaires car les fonctions supports comme leur comptabilité ou encore leur système informatique marketing sont déjà gérés en métropole".
Il ressort de nos contacts que "les employés sont complètement désappointés". "La direction marseillaise ne communique rien. On est dans une insécurité professionnelle, c’est épouvantable à vivre", glisse l'un d’eux amèrement.
"Parallèlement la direction est en train de dénoncer des accords collectifs et des usages appliqués à l’ex-BR : dans un contexte difficile, où nous avons perdu notre identité Banque de La Réunion, une migration qui s’est très mal passée, le mécontentement général de nos clients, nous avons le moral au plus bas. Nous sommes en quelque sorte en deuil, et bien triste de n'avoir pas été entendus par la Direction et le Directoire de la CEPAC", termine-t-il.