
Deuxième phase d'examen pour l'Autorité de la concurrence suite au rachat de SFR par le groupe Altice. Un examen approfondi et une procédure dite "classique" en raison des "doutes sérieux d'entraves à la concurrence", explique Bruno Lasserre, président de l'Autorité de la concurrence. Cette seconde étape dans l'examen du rachat devrait durer environ trois mois.
L'Autorité de la concurrence explique qu'elle pourra consulter des acteurs du marché pour trouver les bonnes solutions en cas d'atteintes avérées à la concurrence. Une consultation à laquelle il faut ajouter l'avis de l'ARCEP (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes) ainsi que du CSA (Conseil supérieur de l'audiovisuel).
Cette nouvelle enquête approfondie avait été annoncée par le président de l'Autorité de la concurrence en juillet dernier, évoquant un "chevauchement d'activités" dans la fusion. Le haut débit, les boutiques, la gestion des réseaux mobiles vont être examinés dans leur impact concurrentiel sur plusieurs marchés.
Dans le viseur de l'Autorité de la concurrence, la Réunion et Mayotte, où cette fusion pose évidemment un problème. Avant le rachat de SFR, le groupe Altice avait réalisé deux acquisitions avec Outremer Telecom et Izi-Mobius. Une situation qui fait passer le groupe en position de leader en détenant près de 70% du marché dans la téléphonie mobile. Le groupe Altice devra être amené à faire un choix à la Réunion.
Cet examen va durer 65 jours et est particulièrement attendu à la Réunion et Mayotte.
L'Autorité de la concurrence explique qu'elle pourra consulter des acteurs du marché pour trouver les bonnes solutions en cas d'atteintes avérées à la concurrence. Une consultation à laquelle il faut ajouter l'avis de l'ARCEP (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes) ainsi que du CSA (Conseil supérieur de l'audiovisuel).
Cette nouvelle enquête approfondie avait été annoncée par le président de l'Autorité de la concurrence en juillet dernier, évoquant un "chevauchement d'activités" dans la fusion. Le haut débit, les boutiques, la gestion des réseaux mobiles vont être examinés dans leur impact concurrentiel sur plusieurs marchés.
Dans le viseur de l'Autorité de la concurrence, la Réunion et Mayotte, où cette fusion pose évidemment un problème. Avant le rachat de SFR, le groupe Altice avait réalisé deux acquisitions avec Outremer Telecom et Izi-Mobius. Une situation qui fait passer le groupe en position de leader en détenant près de 70% du marché dans la téléphonie mobile. Le groupe Altice devra être amené à faire un choix à la Réunion.
Cet examen va durer 65 jours et est particulièrement attendu à la Réunion et Mayotte.