Le mercredi 7 mars, 300 jeunes du RSMA se rendront sur le site de la Grande Chaloupe pour planter 1200 arbres d’une vingtaine d’espèces caractéristiques de la forêt semi-sèche (Bois de judas, Bois d’olive noir, Bois d’ortie, Grand natte, Benjoin, Mahot tantan…).
Cette journée de mobilisation s’inscrit dans un partenariat de plus grande ampleur entre le Parc national de la Réunion, le RSMA et le Conservatoire du littoral, qui vise à soutenir le projet européen LIFE+ COREXERUN (reconstitution de la forêt semi-sèche de la Réunion), piloté par le Parc national avec le soutien du Conservatoire du littoral, du Conseil régional, du Conseil général et
des services de l’Etat (Direction de l’Environnement de l’Aménagement et du Logement).
En novembre dernier, 12 stagiaires de la formation « Entretien des espaces verts » du RSMA et leurs encadrants s’étaient attelés au défrichage d’une parcelle d’un hectare pour lutter contre les plantes invasives. Ils ont mobilisé toute leur énergie durant 2 semaines pour réaliser cette tâche ardue. Par la suite, le terrain a été préparé à l’aide d’une pelle mécanique pour ameublir le sol, très dur et caillouteux, afin de faciliter les travaux de plantation. Le RSMA poursuit actuellement son action et réalise la dernière étape : la mise en terre des jeunes arbres qui composeront la future forêt semi-sèche. Une partie des plants ont été produits par les familles du village de la Grande Chaloupe, qui soutiennent également le projet LIFE+ COREXERUN. Ces plantations permettront à la forêt de renaître, dans un endroit où elle a totalement disparue à cause du défrichement et de l’envahissement par des plantes exotiques (introduites par l’Homme).
Lors de cette grande journée de solidarité du 7 mars, toutes les compagnies du RSMA, venues de Bourg-Murat, St-Pierre, St-Denis, Hell-Bourg et Ste-Rose, participeront aux travaux de reboisement de la forêt semi-sèche. Chaque jeune prendra en charge 4 ou 5 arbres confiés par les habitants de la Grande Chaloupe : il les portera jusqu’à la parcelle (40 minutes de marche), les mettra en terre et les arrosera. Cela permettra d’une part de concentrer les forces pour planter plus d’un millier d’arbres au cours d’une journée, mais aussi de sensibiliser 300 jeunes aux richesses du patrimoine naturel de leur île.
