Depuis quelques jours, la vitesse maximale autorisée sur la route nationale 2 dans la portion comprise entre La Mare et La Jamaïque a été définitivement abaissée de 110 km/h à 90 km/h. C’est le nombre élevé d’accidents et d’accrochages dans cette zone qui est à l’origine des réflexions qui ont amené à prendre cette mesure de réduction de vitesse.
Cet arrêté est effectif depuis le début de la semaine. « Lors de nos échanges avec la DEAL et la sous-préfète de Saint-Benoît, chargée de la sécurité routière, nous avons constaté une augmentation des accrochages sur cette portion, la plus fréquentée de l’île, qui draine plus de 90.000 automobilistes par jour », explique le directeur du CRGT, Eric Boiteux.
En plus d’être une zone particulièrement accidentogène avec ses nombreuses voies d’entrecroisements jusqu’à Duparc, cette portion de la RN2 connaît également d’énormes ralentissements aux heures de pointe. « Il fallait uniformiser tout ça, surtout à l’approche des entrées et sorties des agglomérations de Saint-Denis et Sainte-Marie », ajoute Eric Boiteux.
D’autres portions de routes nationales ont connu un abaissement de la vitesse maximale autorisée, notamment à Petit-Bazar à Saint-Denis, « proche d’une entrée d’agglomération et qui est une zone particulièrement accidentogène », reprend le directeur du CRGT.
Mais d’autres portions pourraient connaître également un abaissement définitif de la limitation de vitesse à 90 km/h, notamment sur la RN3 à Saint-Pierre, dans la montée de Mon Caprice. « Cette descente est déjà limitée à 90 km/h depuis l’année dernière », poursuit Eric Boiteux. « Des travaux sont en cours dans la montée et dans la même logique, l’État nous a demandé d’abaisser définitivement la vitesse maximale à 90 km/h à l’issue de ces travaux », termine-t-il.