À la une du JIR ce samedi, retour sur ces affaires qui touchent l’ancienne et l’actuelle majorité municipale à Saint-André (« Les affaires entrent en campagne »). La mandature d’Eric Fruteau est visée par une enquête de la sûreté départementale qui souhaite faire la lumière sur les conditions d’attribution des marchés de communication et d’impression passé par l’ancien maire. « La société Graphica avait raflé plus de 550 000 euros de budget entre 2011 et 2013 » écrit le média. La seconde affaire concerne l’achat pour 1,4 million d’euros par l’actuelle mandature de la case Moutien-Canabady située en plein centre-ville. Un bien appartenant à une proche du maire Jean-Paul Virapoullé. L’opposant Joé Bédier y voit « un cadeau à la famille ».
De son côté, Le Quotidien revient sur le bras de fer entre la Région et les transporteurs à propos du réseau Car Jaune. « Soupçonnant des pratiques douteuses, la collectivité inspecte les comptes à la loupe », nous apprend le journal. De leur côté, les transporteurs menacent de se mobiliser après le souhait de la Pyramide inversée de rendre le réseau gratuit (« Quand les cars jaunes voient rouge »).
FAITS-DIVERS
Jimmy Célina et Mickaël Robert ont été condamnés hier par la cour d’appel de Saint-Denis ce 19 avril 2019 après trois jours de procès. Si la condamnation est identique à celle de 2017 pour le premier (perpétuité), elle est réduite pour le second (30 ans de réclusion criminelle). Jimmy Célina avait été condamné à perpétuité comme lors du procès aux Assises il y a deux ans. Egalement condamné à perpétuité en février 2017, Mickaël Robert a vu sa peine réduite. Il a été condamné cette fois-ci à 30 ans de réclusion criminelle. C’est donc moins que la peine requise par l’avocate générale, Emmanuelle Barre, ce vendredi matin, à savoir la perpétuité avec une période de sureté de 22 ans pour Mickaël Robert.
L’homme interpellé en train de se masturber dans un bus à la gare routière de Saint-Paul a écopé hier d’une peine de deux mois de prison ferme. Selon les informations du Quotidien, le prévenu, diagnostiqué comme schizophrène et déjà condamné à 11 reprises, a reconnu avoir consommé du rhum ce 16 avril. Il a assuré qu’il ne souhaitait pas faire « une exhibition ». Six mois de prison avait été requis par le parquet, mais les juges ont été plus cléments.
POLITIQUE
Poursuivis respectivement pour « détournements de fonds publics » et recel du même chef d’accusation, au sein du centre de gestion, Thierry Vaïtilingom et Sandra Siminalé seront fixés sur leur sort le 23 mai prochain. Il est reproché à l’ancien président du Centre de gestion, de 2014 à 2016, des embauches fictives. En 2015, lui succède Sandra Sinimalé, fille du maire de Saint-Paul et conseillère départementale. Avec un salaire de 6000 euros par mois, la directrice de cabinet a laissé peu de trace de son passage au CDG. Le Centre de gestion a demandé à se constituer partie civile. Leur conseil a réclamé la somme de 111.527 euros de préjudice. Si la constitution est jugée recevable, en plus de l’obligation d’indemniser, 10 mois de sursis pour Thierry Vaïtilingom, 6 mois pour Sandra Sinimalé, avec mise à l’épreuve de 3 ans ont été requis. Le ministère public a également demandé une peine d’inéligibilité de 5 ans pour les deux prévenus.