La présidentielle est à la une des deux journaux de presse écrite de l’île ce mercredi. Le Quotidien a réuni les deux directeurs de campagne dans l’île de Marine Le Pen et Emmanuel Macaron (Jean-Claude Otto-Bruc) et Thierry Robert), qualifiés pour le second tour, pour un débat. Le média a par ailleurs interrogé directement les deux candidats précités.
Le Journal de l’île, lui, revient pour sa part sur la « zizanie » que provoque ces présidentielles au sein des familles réunionnaises. « Les réseaux sociaux, devenus une caisse de résonance incontournables, ont exacerbé les débats », écrit le JIR.
FAITS DIVERS
« Gérard Govindamal en garde à vue pour l’affaire du snack » (JIR). L’homme d’affaires saint-pierrois Gérard Govindamal a de nouveau à faire avec la justice. Il a été entendu hier en garde à vue avec sa compagne pour escroquerie, extorsion de fonds et vol concernant l’affaire dite du « snack ». La justice s’interroge sur les conditions de l’embauche de Gérard Govindamal dans ce snack situé derrière l’ancien Café de la Gare. En effet, le quadragénaire est soupçonné d’avoir fait pression sur la gérante officielle de ce commerce, en prenant la gestion même du snack, alors qu’il était soumis à un contrôle judiciaire lui interdisant de gérer. « Un nouveau défèrement en vue d’une mise en examen supplétive est donc envisageable » ce mercredi, écrit le JIR.
Un fait-divers qui rappelle le drame qui a touché la famille Camalon à Sainte-Anne. Alors qu’il était en train de déjeuner ce mardi dans sa villa située à Bras-Madeleine (Saint-Benoît), un septuagénaire a été victime d’un home-jacking. Les trois agresseurs, encagoulés et munis de gants, ont ligoté le malheureux, qui a même été forcé de boire du rhum. Les malfrats, qui courent toujours, sont repartis avec la berline de luxe de leur victime et un butin estimé à plus de 50 000 euros.
Trois personnes, soupçonnées d’être à la tête d’un important réseau de stupéfiants, ont été appréhendées hier matin par les gendarmes à leur réveil au Camp des Z’Évis à Sainte-Suzanne. Les militaires sont repartis avec une vingtaine de gros sacs poubelles de zamal et plusieurs objets de valeur comme du matériel hifi, des scooters ou encore des ordinateurs portables, mais également avec une importante somme d’argent. Placés en garde à vue à la caserne de Beaulieu à Saint-Benoît, les suspects devront répondre sur leur juteux trafic.