À la une du Quotidien, « les bus de la honte ». En plein guerre contre les moustiques, à Sainte-Suzanne et à Saint-Denis, des bus-épaves sont devenus des gîtes larvaires, alors que la campagne de l’ARS contre la dengue bat son plein.
Les gendarmes de l’antenne du GIGN ont procédé à sept interpellations lundi matin sur plusieurs points de l’île, dans le cadre d’une enquête sur un trafic de stupéfiants. 70 militaires ont interpellé sept suspects aux quatre coins de l’île, et ont mis la main sur plus de 100 kilos et 500 pieds de zamal. Les enquêteurs cherchent à savoir si cette marchandise devait partir pour Maurice.
Mis en cause avec deux collaborateurs dans une arnaque à la défiscalisation portant sur le programme immobilier Novamonde, le promoteur Sadeck Dindar est renvoyé en août prochain devant le tribunal correctionnel. Lundi, il a été laissé libre sous contrôle judiciaire en contrepartie du versement d’une caution de 20 000 euros.
Ce n’était pas la mobilisation des grands jours, hier pour le traditionnel défilé du 1er mai, mais plutôt une répétition générale dans la perspective du 22 mai, journée de grève nationale des fonctionnaires selon le Quotidien. La participation en demi-teinte ne saurait mettre à mal la détermination de l’intersyndicale. C’est ce qu’ont martelé, hier, les têtes de pont présentes à Saint-Denis.
Dossier du jour à retrouver dans le JIR, des vaccins défectueux Meningitec ont été faits à leurs enfants. Des marmailles qui souffrent, entre autres, de fièvres, diarrhées, vomissements à répétition depuis l’injection. Accompagnée par l’association « Agir tous ensemble », la maman d’un enfant touché, a engagé une procédure au pénal comme de nombreux parents. Elle lance un appel à des familles réunionnaises concernées par ce vaccin.
L’actuelle éruption du volcan suscite un réel engouement et provoque de gigantesques embouteillages. La gendarmerie n’assure pas la régulation du trafic, mais « en appelle à la responsabilisation de chacun ». De nuit, il a fallu entre 3 et 4 heures pour parcourir 10 km.
« Une facture à plus de 15 millions d’euros » estime le Quotidien, une semaine après le passage de la tempête Fakir. C’est le coût du bilan matériel de Fakir, qui a laissé des traces indélébiles.