Les prix des marchandises sont à la une des deux journaux ce matin. Le Quotidien titre sur l’écart qui se creuse entre les prix pratiqués à La Réunion et ce pratiqués en métropole. Une augmentation de 1,9% dans notre île contre 1,6% dans l’hexagone entre décembre 2017 et décembre 2018. Cette augmentation se fait notamment sentir dans l’alimentation, suite au problème d’approvisionnement lié à la crise des gilets jaunes.
« Produits frais : les prix explosent ! » titre le JIR ce mardi sur le même sujet. Comme l’indique le rapport de l’INSEE, l’augmentation des prix sur la fin de l’année est également due aux tarifs de l’aérien en pleine saison touristique. Les prix de l’énergie eux ont sensiblement baissé : -5% à La Réunion. Conséquences des différentes décisions politique de l’État et de La Région.
Faits Divers
Le parquet général se positionne en faveur de la libération conditionnelle de Casanova Agagmemnon indique la presse écrite. À la grande surprise de l’intéressé et de ses avocats. C’est sa 17ème demande de libération après près de 50 ans passés derrière les barreaux. La chambre d’application des peines de la cour d’appel rendra sa décision finale entre le 31 janvier et le 7 février.
Un mineur été entendu hier par les enquêteurs dans l’affaire de l’incendie du Palais Rontaunay à Saint-Denis indique le Quotidien. Il aurait reconnu avoir mis le feu à une poubelle avant de quitter les lieux. D’autres mineurs mis en cause par le suspect devraient être convoqués devant les policiers cette semaine.
Société
Le Grand Débat national peine à décoller à La Réunion d’après le Quotidien : une semaine après son lancement, l’exercice ne trouve pas d’écho sur notre île. Aucune réunion n’a pour l’instant été organisée alors que tout un chacun peut être à l’origine d’un débat depuis la plateforme en ligne. Les maires, chargés du rôle d’intermédiaire entre la population et le gouvernement, sont des plus discrets sur le sujet. Depuis hier, ceux qui souhaitent contribuer au débat peuvent désormais le faire directement en ligne.
La taxe de séjour est en forte augmentation, suite à une décision commune de l’IRT et des intercommunalités : elle s’élève désormais à 5% du chiffre d’affaires pour les structures non classées, soit le maximum autorisé par la loi. De quoi éveiller la colère de ces hôteliers qui se retrouvent à payer plus que des hôtels de 4 ou 5 étoiles selon l’association des indépendants du tourisme.