Le Journal de l’île consacre sa une du jour au débat de l’entre-deux tour qui a opposé hier soir Emmanuel Macron et Marine Le Pen. « Un dialogue de sourds » titre le média, pour qui ce débat « a été rapidement rendu difficile à suivre, de par l’ardeur des duellistes à se rendre coup pour coup, usant de toutes les méthodes de déstabilisation à leur portée ».
Le Quotidien, lui, revient sur un autre débat, celui opposant Jean-Claude Otto-Bruc et Thierry Robert, respectivement directeurs de campagne à La Réunion des deux candidats précités. Le frontiste est sous la menace d’une plainte de Thierry Robert, qu’il a accusé de « tricherie électorale ».
FAITS-DIVERS
« Jérôme Lebeau transféré vers sa prison parisienne » (JIR) ; « Jérôme Lebeau transféré à Paris avec sa mère » (Le Quotidien) : le départ de Jérôme Lebeau vers Paris s’est fait plus tôt que prévu. Le Bénédictin, soupçonné de préparer un attentat dans l’île, et qui avait tiré sur des policiers venus l’interpeller mardi dernier, sera entendu ce jeudi, en compagnie de sa mère, par les juges antiterroristes à Paris. Jérôme Lebeau sera très vraisemblable mis en examen pour « tentative de meurtre sur personnes dépositaires de l’autorité publique en relation avec une entreprise terroriste » mais aussi pour « association de malfaiteurs terroriste criminelle ». Sa mère, Marie-Annick, pourrait être mise en examen pour complicité.
Trois médecins, ayant leurs cabinets à Saint-André, à Saint-Pierre et au Tampon, ont été placés hier en garde à vue, soupçonnés d’avoir alimenté un important trafic d’Ariane à l’échelle départementale. Leur juteux trafic aurait permis d’écouler plus de 100 000 cachets selon le JIR. Si l’implication des praticiens est avérée, ils risquent « une radiation de l’ordre des médecins en plus d’une sanction pénale » écrit le média.
SOCIAL
Le mouvement de grève chez les pompiers du centre incendie et secours de Saint-Paul est en passe d’être terminé. En effet, les revendications des grévistes, notamment le maintien en poste de certains nouveaux gradés, ont été entendus par le conseil départemental. Les grévistes attendent maintenant la signature d’un protocole d’accord pour lever leur grève.