À la une du Journal de l’île ce jeudi, retour sur la Guyane et Mayotte, des « DOM sous pression » titre le média, entre « insécurité, chômage, drogue » ou encore « sentiment d’abandon ».
De son côté, Le Quotidien revient sur le forum des régions ultrapériphériques qui se tient actuellement à Bruxelles, là où se joue « l’avenir de l’île ».
FAITS-DIVERS
Ressorti libre hier du palais de justice de Champ-Fleuri en compagnie de son épouse, Jean-Bernard Caroupaye a reçu une convocation le 13 juin prochain devant le tribunal correctionnel pour s’expliquer des accusations de fraudes fiscales et de blanchiment d’argent. Lors de sa garde à vue, Jean-Bernard Caroupaye a indiqué que le travail administratif était confié à son épouse. Le vice-président de la CCIR a vu le parquet saisir quatre de ses terrains dont un comprenant un immeuble, estimés à plus de 2,3 millions d’euros. Selon les informations du JIR, Jean-Bernard Caroupaye et sa femme encourent tous les deux cinq années de prison et plus de 500 000 euros d’amende.
Le père Fabrice Ibrahim, accusé d’abus sexuels sur un enfant de choeur et la mère de ce dernier, a quitté momentanément hier matin sa cellule de la prison de Domenjod pour être entendu par le juge d’instruction. Arrêté en février dernier, le désormais ancien curé de la Plaine-des-palmistes avait reconnu les faits qui lui étaient reprochés. Une enquête est toujours pour savoir si d’autres personnes n’ont pas été victimes des agissements de Fabrice Ibrahim.
Les cinq jeunes placés en garde à vue et soupçonnés d’avoir commis deux braquages à Sainte-Suzanne et à la Plaine-des-Palmistes, ont été mis hier en examen et placés dans la foulée en détention provisoire à la maison d’arrêt de Domenjod. Un seul de ces petits braqueurs est ressorti libre placé sous contrôle. Lors du premier braquage commis à la Plaine-des-Palmistes le 13 mars dernier, ils sont repartis avec des viennoiseries, après avoir braqué une arme sur le boulanger présent sur les lieux. Le lendemain, ils pénètrent encagoulés et armés dans la pizzeria Bertolino à Sainte-Suzanne, repartant avec 60 euros, après avoir menacé le gérant.
SOCIÉTÉ
« Pont suspendu de la Rivière de l’Est : ‘la structure gravement altérée’ » (Le Quotidien). Le média du Chaudron rapporte dans ses colonnes qu’une récente inspections étoilée du pont suspendu de la Rivière « confirme l’urgence de travaux pour assurer la stabilité de l’ouvrage ». Des travaux estimés entre 5,83 millions et 7,59 millions d’euros ajoute Le Quotidien, qui rappelle que la structure est interdite au public depuis le 29 janvier 2016, sur ordre du maire de Sainte-Rose, Michel Vergoz.