À la une du Journal de l’île ce dimanche, focus sur Bernard Grondin, militant indépendantiste réunionnais, devenu « chef de l’Etat réunionnais » le 5 novembre dernier lors de « Lasanblé Kontkolonial » de son parti. Dans un long entretien au JIR, il livre sa vision d’une Réunion indépendante, « libérée » du joug « colonial » de l’Etat français.
De son côté, Le Quotidien revient sur le conflit entre la famille Adekalom, qui vit dans la zone très convoitée de l’Etang-Salé, et l’administration, qui risque de l’expulser pour faire place à un futur complexe-golf de 115 hectares. « Après la génération de Thérésien, c’es celle de Nicolas qui se retrouve confrontée à la menace d’une expulsion qui ne dit pas son nom », écrit le média.
FAITS-DIVERS
L’affaire avait fait grand bruit hier sur une célèbre radio locale. Une Saint-Josephoise avait posté sur le site Le Bon Coin une étrange annonce proposant la vente pour 350 euros de jumeaux, qui paraissait plus vrai que nature et visiblement battus ou décédés. Une annonce repérée par les gendarmes qui ont dû intervenir pour faire la faire retirer face aux multiples plaintes d’auditeurs.
« L’agresseur était tombé sur plus fort que lui »» (JIR) : C’est ce qu’on appelle la loi du karma. Un jeune Dionysien de 19 ans, qui devait se rendre matin au tribunal pour être jugé dans une affaire de violences avec arme, a préféré s’en prendre à une famille devant une boulangerie. Muni d’un couteau, le récidiviste, qui s’en était pris peu avant à un contrôleur, a néanmoins été rapidement été maîtrisé par le père de famille, qui ne s’est pas démonté rapporte le JIR. Pour ces nouveaux méfaits, le jeune récidiviste a été condamné à 6 mois de prison avec sursis.
ÉCONOMIE
Le plan de sauvegarde du groupe SFER, adopté en août 2014, va de nouveau être étudié par la cour d’appel rapporte le Journal de l’île dans ses colonnes. Évalué à 48 millions d’euros, le plan de sauvegarde du groupe présidé par Bruno Cohen vient d’être annulé par le président de la chambre commerciale de la cour de cassation, « renvoyant tout le monde devant la cour d’appel de Saint-Denis », écrit le journal. Un des actionnaires du groupe SFER, le cabinet de défiscalisation Diane, réclamait à la société une créance de plus de 216 millions d’euros. Une créance rejetée lors de la validation du plan de sauvegarde de la SFER.