Voici l’introduction de l’article du Monde intitulé : “[Quitter la monnaie unique : un scénario à éviter]urlblank:http://www.lemonde.fr/la-crise-financiere/article/2009/03/02/quitter-la-monnaie-unique-un-scenario-que-tous-les-etats-membres-veulent-eviter_1161973_1101386.html#xtor=AL-32280184 ”.
“La Grèce, l’Espagne ou l’Italie pourraient-elles être tentées de quitter la zone euro pour retrouver davantage de marges de manœuvre, notamment en dévaluant leur monnaie? La construction monétaire européenne n’a pas envisagé de clause de sortie, et cette hypothèse correspondrait à un cataclysme”.
Quelle que soit la position de chacun et quelles qu’en soient les raisons, cette question mérite d’être posée, tant l’euro ou plutôt sa mise en place depuis le premier janvier de l’an 2000, a déclenché des abus exceptionnels dans la fixation des prix de marchandises dans la zone Euro.
Dans ce contexte, la flambée du prix du baril de pétrole à partir de 2007 et surtout en 2008, n’a cessé de faire grimper le coût des produits du panier de la ménagère.
Qui, ne serait-ce qu’une fois, ne s’est plaint de l’arrivée de l’euro, que ce soit à la caisse d’une grande surface ou devant les étals de légumes d’un marché forain ?
“Aujourd’hui avec 15 euros, la salade et les brèdes à 1,5 €, le kilo de tomate à 2 €, le kilo de pommes à 2 €, notre pouvoir d’achat était meilleur avec 100 francs dans notre porte-monnaie. Pour seule raison, je connais beaucoup de personnes qui ont envie de revenir au franc”, affirme un couple à la caisse d’une grande surface.
Aussi, l’hypothèse envisagée par La Grèce, L’Espagne ou L’Italie, n’est pas si saugrenue, surtout dans le contexte actuel de crise économique. Il s’agit “de redonner de la valeur à l’argent. Car, l’euro ne vaut plus rien…”