Alors que certains observateurs s’attendaient jusqu’au dernier moment à un signe de mauvaise humeur, voire même de dissidence au sein du groupe majoritaire, la surprise est venue de la Droite.
Alors que la Gauche a réussi à maintenir la discipline avec un groupe de 33 élus, parmi lesquels nombreux étaient ceux qui n’étaient pas satisfaits des postes obtenus, la Droite a de son côté été incapable de rester unie jusqu’au bout et d’être digne dans la défaite.
Il s’est trouvé un des seize à voter « blanc », manifestant ainsi sa volonté de ne pas voter pour Cyrille Hamilcaro qui avait présenté sa candidature au poste de président au nom de la Droite.
Est-ce par inimitié personnelle? Une façon de signifier qu’il ne souhaitait pas voter pour quelqu’un qui allait prochainement passer au tribunal? Toujours est-il que ce vote blanc a jeté le trouble parmi les élus et que les conciliabules ont duré longtemps. Tout le monde s’interrogeait et au final, Cyrille Hamilcaro a eu l’idée de génie de faire croire que c’était lui qui avait voté blanc. Sortant au micro de Réunion 1ère une explication fumeuse, sans queue ni tête, selon laquelle c’était un moyen pour lui de savoir si « un élu d’en face » avait voté blanc ou nul.
Du grand n’importe quoi, mais qui a eu au moins l’avantage que les journalistes arrêtent de se poser la question à l’antenne…