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Querelle familiale : Rohan Caroupaye contredit la version de son frère Christopher

Devant les accusations de son frère Christopher, Rohan Caroupaye a souhaité donner sa lecture de cette querelle familiale qui lui donne du fil à retordre depuis plus de trois ans.

Ecrit par 1639 – le lundi 14 novembre 2022 à 16H33

Le Facebook live posté la semaine dernière par Christopher Caroupaye a mis de l’huile sur le feu au sein de la famille Caroupaye. 

Mercredi dernier, Christopher Caroupaye découvre qu’il va être expulsé de sa maison. Au lieu de reconnaître ses torts, si tort il y a, il se montre en victime sur son réseau social. La Réunion entière découvre alors le différend familial en « direct live », sans filtre. Une présentation des événements qui a eu le don d’agacer son propre frère. 

Rohan Caroupaye a souhaité faire une mise au point afin de montrer que toutes les solutions de médiation ont été tentées ces dernières années, allant même jusqu’à faire intervenir la justice dans ce dossier familial. 

Si ordre d’expulsion il y a bien eu, il est arrivé au bout d’un long cheminement durant lequel Christopher Caroupaye a eu tout le temps de trouver une parade. 

« La maison est sous mon nom et à celui de mon petit frère », commence par cadrer Rohan Caroupaye, 25 ans. Il est l’avant-dernier des quatre fils de Jean-Bernard Caroupaye alors que Christopher est l’aîné avec dix ans de plus. 

Un « chantage »

« Il continue de dire que c’est mon père qui est derrière tout ça mais mon père n’a plus affaire à lui depuis bien longtemps. Il habite dans une maison dans laquelle je n’ai pas d’entrée d’argent. Ça, ça ne me dérangeait pas mais quand je lui ai demandé de payer les taxes, il me disait qu’il ne voulait pas payer, que ce n’était pas à lui de payer mais que c’était à moi de payer », raconte Rohan Caroupaye dans cet improbable différend familial. 

« J’ai commencé par faire un mail avec mon avocat, sans aucune démarche auprès d’un tribunal, mais il a refusé de répondre ». Au lieu de cela, il aurait proféré des menaces, « allant même dire qu’il allait casser la maison si je continuais. Il a fait des menaces comme quoi il allait mettre le feu dedans et qu’il en a rien à faire. Du coup, mon avocat a fait intervenir le tribunal qui a demandé à mon frère de payer un loyer ou, s’il ne souhaitait pas payer, de quitter les lieux. Cette procédure date de 2019 et il n’a jamais accepté de payer un loyer », retient son jeune frère.  

« Il nous disait que le loyer était trop cher. On lui a proposé de faire expertiser. Pour lui, le loyer c’était XXX euros, pas plus (nous avons supprimé le montant volontairement, ndlr) », décrit Rohan Caroupaye mais son grand frère lui demande d’abandonner ses poursuites judiciaires s’il veut voir la couleur du loyer. Devant ce « chantage », « du coup j’ai continué les démarches », nous explique Rohan Caroupaye. 

Médiation puis avis d’expulsion, rien n’y fait

Alors que les nombreuses perches tendues pour régler le différend à l’amiable n’aboutissent pas, le tribunal finit par émettre un ordre d’expulsion. Mais rien n’a été simple dans ce dossier où une guéguerre entre enfants a toujours lieu.

« Entretemps (avant l’ordre d’expulsion, ndlr), mon frère a fait pas mal de choses. A un moment donné, il faisait même des menaces de mort. Il est même allé chez ma mère et mon petit frère pour les agresser. Il s’est battu avec mes frères pour faire signer à ma mère un bail donc maintenant il prétend que c’est légal. Elle n’a rien voulu faire (porter plainte, ndlr) parce que c’est son fils mais la police est quand même intervenue par rapport au fait que les voisins avaient entendu les cris, les casses. C’était en pleine période covid », s’en souvient Rohan Caroupaye qui dit être allé au bout de la démarche amiable car, en plus des trois ans de procédure devant la justice, il y a eu de la médiation avant cela, plaide-t-il sa bonne volonté dans ce contentieux au sein de la fratrie. 

« Sur les réseaux sociaux, il raconte beaucoup de choses, qu’on va le mettre dehors, qu’il n’est pas prévenu, alors que mon avocat l’a déjà relancé, l’huissier l’a déjà relancé plusieurs fois. L’avis d’expulsion date de 2021. On est en novembre 2022 ! Il a eu plus d’un an pour réagir. L’huissier est venu en août. Mon frère a encore demandé un délai supplémentaire, je lui ai dit ‘ok’ mais son but c’était de laisser trainer jusqu’à la période cyclonique », en vient-il à déduire sur la stratégie adoptée par son grand frère.

« C’est dommage que des choses comme ça arrivent mais à chaque fois on essaie d’arranger les choses. Quand l’huissier est venu, on n’était pas obligé de lui accorder un délai supplémentaire mais au lieu de faire le nécessaire pour partir, il raconte sur les réseaux sociaux plein de choses », regrette Rohan Caroupaye.

La version de son frère sur Facebook est d’autant plus irritante pour ceux qui le connaissent qu’elle ne colle pas avec son train de vie fait de voitures de luxe notamment. « À un moment donné, il faut qu’il choisisse », conclut son frère.

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