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Quelques révélations sur Stéphane Maillot, le 3ème co-président de l’ombre à l’université

Depuis le jeudi  8 septembre, l’université de La Réunion a à sa tête une co-présidence. Cette situation inédite est loin d’avoir livré toutes ses caractéristiques et encore moins ses secrets. Frédéric Miranville, le Président de l’université, et Gilles Lajoie, le président du conseil académique, ont expliqué  à notre consœur Emilie De Balman sur Réunion 1ère […]

Ecrit par zinfos974 – le dimanche 18 septembre 2016 à 12H51

Depuis le jeudi  8 septembre, l’université de La Réunion a à sa tête une co-présidence. Cette situation inédite est loin d’avoir livré toutes ses caractéristiques et encore moins ses secrets.

Frédéric Miranville, le Président de l’université, et Gilles Lajoie, le président du conseil académique, ont expliqué  à notre consœur Emilie De Balman sur Réunion 1ère qu’ils se présenteront désormais toujours ensemble à la presse quand ils auront à s’exprimer au nom de l’université de La Réunion. En attendant que le temps nous dise ce qu’il adviendra de cette promesse, je suis en mesure de vous révéler après enquête que cette co-présidence est en fait un triumvirat avec un troisième homme qui jusqu’ici n’est pas apparu à leurs côtés et préfère tirer les ficelles dans l’ombre.
 
Qui est ce troisième homme ? Un étudiant de… 25 ans !  
 
Son nom, Stéphane Maillot, nous l’avions déjà mentionné dans notre article sur les coulisses de cette extraordinaire élection. Nous sommes en mesure de vous révéler aujourd’hui quelques éléments supplémentaires sur ce personnage et son parcours… surprenant.
 
Stéphane Maillot a eu 25 ans en juin. Originaire de la Rivière Saint-Louis, après des études secondaires laborieuses, pour ne pas dire médiocres, au lycée Jean Joly, baccalauréat mention passable en poche, il s’inscrit en Droit. A la rentrée de 2009, il fréquente le campus du Tampon. Lycéen encarté à l’UNEL, l’Union nationale des lycéens, Stéphane Maillot qui a suivi les campagnes électorales de Claude Hoarau plus activement que ses cours, se fait remarquer par le carré des Rochdistes les plus virulents sur le site du Tampon et par les responsables de l’UNEF. Il est alors sollicité pour rejoindre ce syndicat étudiant. Les partisans sudistes de Mohamed Rochdi et les Leperlier, frère et sœur, responsables de l’UNEF, ont su deviner tout le potentiel de ce jeune homme, bien mieux que ses conseillers d’orientation au lycée…
 
A la rentrée de 2011 Stéphane Maillot quitte le campus du Tampon pour celui du Moufia. Toujours inscrit en Droit et toujours en première année. Avec une moyenne annuelle un peu en dessous de 5/20, on ne peut pas dire que ce jeune étudiant ait alors marqué par ses résultats ses enseignants de Droit. Et c’est en 2015 que Stéphane Maillot finit par décrocher sa licence, une licence d’Administration publique.
 
Mais s’il lui a fallu 6 ans, de 2009 à 2015, pour décrocher une licence à l’université de La Réunion, qui normalement se fait en 3 ans, ses responsabilités politiques à l’UNEF et syndicales au sein de l’Université, ont pris, elles, bien plus que l’ascenseur. Pris en main à son arrivée à St-Denis directement par Mohamed Rochdi, Stéphane Maillot va engranger succès après succès.
 
A l’UNEF qu’il va présider. Puis au conseil d’administration de l’Université où jamais sa voix, ni celles de ses petits camarades de l’UNEF, ne manqueront à Mohamed Rochdi et aux siens. Pas même après l’invalidation des élections  de Mohamed Rochdi et de ses listes au conseil d’administration, le 11 septembre 2012.  En ce mois de septembre 2012,  Stéphane Maillot, fort de sa deuxième année de Droit qu’il s’apprête enfin à intégrer, n’hésite pas à faire la leçon aux « irresponsables » magistrats du tribunal administratif de Saint-Denis qui ont osé annuler les élections de Mohamed Rochdi et de ses listes… Trop fort !
 
En cette même année 2012, Stéphane Maillot est élu vice-président du Crous, fonction qu’il va occuper sans discontinuer jusqu’en mars 2016. Poste stratégique qui va lui permettre d’asseoir l’emprise de l’UNEF sur les nombreux étudiants en difficulté économiques, via les aides et les logements. Nul doute que son recrutement en 2015 par  l’administration de l’Université comme « Chargé de projet » à la Vie étudiante, à la demande pressante de Mohamed Rochdi, a été un atout supplémentaire pour consolider le poids de l’UNEF et de ses dirigeants, dont le sien, au sein de l’université.
 
Quand Stéphane Maillot, qui a été officiellement remplacé à la présidence de l’UNEF par un certain Helno Eyriey, démissionne en mars 2016 de la vice-présidence du Crous, c’est proclame-t-il pour terminer ses études. En effet, il est inscrit depuis quelques mois en Master 1 de Droit public. Mais nulle trace de présence effective de cet étudiant en cours, ni aux différents contrôles et examens. il est vrai qu’en 2016, celui qui déclare « avoir fait le tour des responsabilités à exercer dans le milieu étudiant« , a d’autres ambitions.
 
La première, c’est de s’imposer dans les négociations en cours pour la présidence de l’Université. Non pas pour quelques avantages subalternes mais bien pour l’ »élection suprême ». C’est donc lui qui, pour le compte de l’UNEF, est de toutes les discussions, de toutes les tractations et négociations avec les trois candidats tout au long de ces deux derniers mois, jusqu’à l’ultime et décisive réunion du 5 septembre.
 
Stéphane Maillot y participe avec Frédéric Tupin, le directeur de l’ESPE (l’ancien IUFM). Commencée en début de soirée, elle ne s’achèvera qu’à 2 heures du matin le lendemain, et débouchera, en présence notamment du député PS Jean-Jacques Wlody, sur la co-présidence que l’on sait avec Miranville et Lajoie.
 
Dans l’accord, Stéphane Maillot obtiendra pour l’UNEF le pouvoir, notamment, de participer au choix des vice-présidents de l’université, dont celui en charge de la Formation et de la Vie Universitaire.
 
Sa seconde ambition, c’est d’intégrer, dans les mois qui viennent, l’administration universitaire comme « Ingénieur d’Etudes » sur un poste bien rémunéré que la présidence de l’université, bien entendu soucieuse de l’intérêt général, aura à cœur d’ouvrir spécialement pour lui. Un concours dont la présidence de jury pourrait être confié, pourquoi pas, à Frédéric Tupin ?  
 
Et en attendant, renonçant au Droit et au Master 1 où il était un inscrit fantôme, Stéphane Maillot  obtient le soutien de l’administration de l’université pour rejoindre le Master d’Information et de Communication, où l’admission réglementée et sélective se fait pourtant sur dossier.  Nul doute que là aussi, notre ex-collègue Bernard Idelson, aujourd’hui professeur à l’université et responsable de ce diplôme, lui qui fêtait dans un restaurant de Ste-Clotilde dès jeudi midi avec plusieurs de ses collègues la future élection du triumvirat Miranville-Lajoie-Maillot, se fera un plaisir d’accueillir cet étudiant si brillant au sein de sa promotion !
 
Certains inconscients espéraient que cette élection d’un nouveau président allait permettre de tourner la page Rochdi et de ses turpitudes. Au vu de ce qui se passe depuis le 5 septembre, on voit bien qu’il n’en est rien et que malheureusement l’université va continuer à s’enfoncer dans la médiocrité et les magouilles de bas étages. Nous qui pensions perdre un bon client du Blog avec le départ de Mohamed Rochdi, nul doute que les errements du quatuor Miranville-Lajoie-Maillot-Rochdi vont continuer à alimenter cette rubrique encore longtemps…

 

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