
Zinfos : Comment les deux personnes atteintes du chikungunya ont-elles été identifiées ?
Hélène Thébault : Les cas ont été signalés par le système de surveillance mis en place à la Réunion et qui repose sur le suivi de tous les résultats de laboratoire qui concernent les arboviroses. A ce jour, deux personnes ont été identifiées par notre système. Toutes les mesures de prévention et de gestion ont été mises en œuvre autour de ces cas.
Existe-t-il un contrôle à l'aéroport pour cibler particulièrement les voyageurs ayant transité des Antilles à Paris puis vers la Réunion ?
HT: Il n'y a pas de vol direct entre les Antilles et la Réunion. Toutefois, une information est délivrée par le moyen d'affiches invitant les passagers au retour des zones à risque de continuer à se protéger contre les moustiques et à consulter leur médecin en cas de survenue de fièvre dans les 10 jours suivant leur retour à la Réunion. Les médecins libéraux et hospitaliers de l'île sont fortement sensibilisés au risque "arbovirose".
La période de virémie(*) du chik' est de 7 jours. Est-ce que ces deux personnes atteintes au mois de juillet ont fait l'objet d'un suivi, voire d'un isolement particulier ?
HT: Le chikungunya est une maladie à déclaration obligatoire. Pour tout patient susceptible d'être atteint de la maladie, une intervention des services de lutte anti-vectorielle a effectivement lieu au domicile du patient ainsi que sur leurs lieux de fréquentation. Je pense à leur lieu de travail ou de loisirs, etc. L'objectif étant de rechercher des éventuels gîtes larvaires ainsi que la localisation active d'éventuels nouveaux cas. Le patient atteint se voit par ailleurs préconiser une protection optimale contre les moustiques, tout le temps de la phase virémique, pour éviter la création d'une chaîne de transmission.
(*) La virémie est la présence du virus dans le sang de la personne malade. Cette phase dure entre 5 à 7 jours. Il suffit qu'un moustique vienne piquer la personne atteinte pour qu'il soit à son tour porteur du virus qu'il transmettra de nouveau à une autre personne saine.
Hélène Thébault : Les cas ont été signalés par le système de surveillance mis en place à la Réunion et qui repose sur le suivi de tous les résultats de laboratoire qui concernent les arboviroses. A ce jour, deux personnes ont été identifiées par notre système. Toutes les mesures de prévention et de gestion ont été mises en œuvre autour de ces cas.
Existe-t-il un contrôle à l'aéroport pour cibler particulièrement les voyageurs ayant transité des Antilles à Paris puis vers la Réunion ?
HT: Il n'y a pas de vol direct entre les Antilles et la Réunion. Toutefois, une information est délivrée par le moyen d'affiches invitant les passagers au retour des zones à risque de continuer à se protéger contre les moustiques et à consulter leur médecin en cas de survenue de fièvre dans les 10 jours suivant leur retour à la Réunion. Les médecins libéraux et hospitaliers de l'île sont fortement sensibilisés au risque "arbovirose".
La période de virémie(*) du chik' est de 7 jours. Est-ce que ces deux personnes atteintes au mois de juillet ont fait l'objet d'un suivi, voire d'un isolement particulier ?
HT: Le chikungunya est une maladie à déclaration obligatoire. Pour tout patient susceptible d'être atteint de la maladie, une intervention des services de lutte anti-vectorielle a effectivement lieu au domicile du patient ainsi que sur leurs lieux de fréquentation. Je pense à leur lieu de travail ou de loisirs, etc. L'objectif étant de rechercher des éventuels gîtes larvaires ainsi que la localisation active d'éventuels nouveaux cas. Le patient atteint se voit par ailleurs préconiser une protection optimale contre les moustiques, tout le temps de la phase virémique, pour éviter la création d'une chaîne de transmission.
(*) La virémie est la présence du virus dans le sang de la personne malade. Cette phase dure entre 5 à 7 jours. Il suffit qu'un moustique vienne piquer la personne atteinte pour qu'il soit à son tour porteur du virus qu'il transmettra de nouveau à une autre personne saine.