Souvenons-nous des affaires judiciaires relativement récentes pour lesquelles des élus proches du maire furent condamnés (un 1er adjoint pour prise illégale d’intérêt, deux autres pour détournements de fonds…), de l’arrogance dont font preuve certains partisans de Roland Robert, quand ce n’est pas ce dernier qui l’affiche en personne avec culot, des énormes mensonges pour tenter de masquer des vérités qui sautent aux yeux quand on les regarder de trop près, de l’insolente impunité dont bénéficient certains élus et fonctionnaires territoriaux, de l’hypocrisie générale.
On s’interroge sur les actions judiciaires et leurs piètres résultats quand on apprend que les procédures n’aboutissent pas, alors que les preuves sont là et que tout semble si évident. On s’interroge davantage sur les relations entre élus et magistrats quand on lit par exemple les commentaires d’un certain Titoulit (voir son post n° 11 en réaction à un courrier publié le 11 juin 2010 dans Zot Zinfos974 sous le titre « Que la vie est belle et facile pour l’équipe de Roland Robert ! »). Titoulit traite ceux qui tentent de dire la vérité de « bande de nazes », et il nous explique (je le cite) : « Vous n’avez donc rien compris? Vive Ibrahim Dindar, vive Roland Robert, vive l’ancien procureur Muguet, vive l’ancien vice-procureur dont j’ai oublié le nom et à bas les nouveaux emmerdeurs. »… Cet ancien vice-procureur pourrait être M Dominique Audureau.
Un curieux mélange des genres fait par ce dénommé Titoulit ! (qui est aussi le surnom donné au mari de l’actuelle adjointe à l’urbanisme)… Est-il bien placé pour faire publiquement de telles allégations ?… On fini par le croire un peu… Peut-être verrons-nous bientôt cette liste d’éminents personnages s’allonger de quelques noms supplémentaires ?…
L’affaire du terrain Babeuf sera réexaminée par la Cour d’appel. Voici quelques questions simples pour lesquelles nous aurions aimé avoir des réponses : Comment peut-on croire que les quatre protagonistes ne se connaissaient pas dès lors qu’ils sont forcément en contact au service d’urbanisme pour traiter les dossiers de permis de construire ?… Comment imaginer un seul instant que le maire (fort de son expérience de plus de 37 ans de mandat) ignorait la situation des personnes occupantes des terrains communaux pour lesquelles il demandait une régularisation de situation foncière par une décision du conseil municipal ? N’est-ce pas sous la responsabilité du maire qu’est établi l’ordre du jour des conseils municipaux ? N’est-ce pas sous son contrôle que ces affaires sont soumises aux débats et aux votes des élus lors de la réunion ? Le maire ne devait-il pas faire un exposé précis et détaillé sur chaque bénéficiaire de terrain, avec l’historique de l’occupation illégale ? D’ailleurs, a-t-il pris cette précaution ? Si tel était le cas, on devrait trouver tous les éléments dans le procès-verbal de séance du conseil municipal.
Disons en conclusion que l’exemple doit venir d’en haut. Mais en vérité, encore une nouvelle fois, Quelle sorte de justice pour les Possessionnais ?