
Il est immanquable depuis la quatre-voies de la digue. L'édifice de la future médiathèque Cimendef de Saint-Paul fait l'objet de toutes les spéculations.
La nouvelle équipe menée par Joseph Sinimalé entrevoyait lors de l'entre-deux tours "une réorientation possible" de l'ouvrage qui est pourtant à mi-chantier.
Lors d'une conférence de presse calée à 24h d'un conseil municipal ce mercredi, l'opposition a renouvelé ses inquiétudes face à la déconstruction potentielle de son oeuvre.
Le principe de la médiathèque Cimendef a été voté en conseil municipal en 2010. Instruit à un rythme soutenu, le chantier a débuté en juin 2013. Il doit être rendu aux lecteurs et visiteurs à la fin du premier trimestre 2015.
Autant interrogative qu'accusatrice, la majorité sortante se demande comment un tel chantier, dans l'état d'avancement qui est le sien, pourrait-il être réorienté. Huguette Bello n'a pas la réponse à une question juridiquement piégeuse, même pour un juriste.
Son ex-adjointe à la culture empile les chiffres comme pour se donner la certitude que plus rien ne pourra s'opposer à la livraison d'une médiathèque sur les terres de l'ancien stade Achille Prémont. "Sur les 18 millions d'euros du projet, 13 millions ont été apportés par la ville, 5 l'ont été par l'Etat et son ministère de la Culture", renseigne Suzelle Boucher. Malgré des fonds "validés" par les partenaires du projet, l'équipe adverse cherche une faille, un précédent au niveau national.
"zot i veut pas que nou rouv' un livre ?" ironise Huguette Bello qui met plutôt en avant l'ignorance de son concurrent sur la carte culturelle de Saint-Paul avec ses quatre bibliothèques : celle du Guillaume, de Bois-de-Nèfles, de Plateau Caillou, de Saint-Gilles, ses deux médiabus, sans compter la médiathèque du front de mer à laquelle doit succéder l'édifice polémique.
"Ce sera une médiathèque moderne, étendue à la démographie de Saint-Paul" et ses 100.000 habitants, affirme Huguette Bello, contrainte de justifier de son intérêt un an après la pose de la première pierre. Un comble.
Pas avare de citations, l'ancienne maire récite la maxime qui accompagne la légende de l'esclave Cimendef, "celui qui ne courbe pas la tête". C'est bien sous ce précepte qu'elle compte inscrire la défense de son projet. Contacté, l'entourage du nouveau maire dit étudier toujours la question sans en dire plus. Nul doute que le vote du budget attendu la semaine prochaine livrera quelques précieuses indications sur leurs réelles intentions.
La nouvelle équipe menée par Joseph Sinimalé entrevoyait lors de l'entre-deux tours "une réorientation possible" de l'ouvrage qui est pourtant à mi-chantier.
Lors d'une conférence de presse calée à 24h d'un conseil municipal ce mercredi, l'opposition a renouvelé ses inquiétudes face à la déconstruction potentielle de son oeuvre.
Le principe de la médiathèque Cimendef a été voté en conseil municipal en 2010. Instruit à un rythme soutenu, le chantier a débuté en juin 2013. Il doit être rendu aux lecteurs et visiteurs à la fin du premier trimestre 2015.
Autant interrogative qu'accusatrice, la majorité sortante se demande comment un tel chantier, dans l'état d'avancement qui est le sien, pourrait-il être réorienté. Huguette Bello n'a pas la réponse à une question juridiquement piégeuse, même pour un juriste.
Son ex-adjointe à la culture empile les chiffres comme pour se donner la certitude que plus rien ne pourra s'opposer à la livraison d'une médiathèque sur les terres de l'ancien stade Achille Prémont. "Sur les 18 millions d'euros du projet, 13 millions ont été apportés par la ville, 5 l'ont été par l'Etat et son ministère de la Culture", renseigne Suzelle Boucher. Malgré des fonds "validés" par les partenaires du projet, l'équipe adverse cherche une faille, un précédent au niveau national.
"zot i veut pas que nou rouv' un livre ?" ironise Huguette Bello qui met plutôt en avant l'ignorance de son concurrent sur la carte culturelle de Saint-Paul avec ses quatre bibliothèques : celle du Guillaume, de Bois-de-Nèfles, de Plateau Caillou, de Saint-Gilles, ses deux médiabus, sans compter la médiathèque du front de mer à laquelle doit succéder l'édifice polémique.
"Ce sera une médiathèque moderne, étendue à la démographie de Saint-Paul" et ses 100.000 habitants, affirme Huguette Bello, contrainte de justifier de son intérêt un an après la pose de la première pierre. Un comble.
Pas avare de citations, l'ancienne maire récite la maxime qui accompagne la légende de l'esclave Cimendef, "celui qui ne courbe pas la tête". C'est bien sous ce précepte qu'elle compte inscrire la défense de son projet. Contacté, l'entourage du nouveau maire dit étudier toujours la question sans en dire plus. Nul doute que le vote du budget attendu la semaine prochaine livrera quelques précieuses indications sur leurs réelles intentions.