Selon les informations révélées par le site Mediapart, une élue par ailleurs assistante parlementaire d'un député mahorais, est accusée de vols à l’Assemblée nationale.
Le député Saïd Boinali a été averti par sa banque du bloquage de ses comptes, ainsi que celui de l’Assemblée nationale. Après investigation, il découvre que son assistante parlementaire à Paris, Fatoumata Koïta, 32 ans, se serait largement servie de ses cartes bancaires et de son chéquier pendant un an.
Au passage, cet instituteur de Mayotte "peu armé pour comprendre les rouages" du Palais-Bourbon d'après ses propres termes repris par Médiapart, semblant dépassé par les événements, affirme que Fatoumata Koïta, une conseillère municipale d'Evry, le fief de Manuel Valls, et également conseillère départementale, lui a été recommandée en 2013 par un collaborateur du groupe socialiste, lui-même élu dans l'Essonne, qui la connaît très bien.
Fatoumata Koïta est également soupçonnée d’avoir pioché dans l'enveloppe d'argent public réservée aux frais de mandat. Séances shopping dans les grands magasins parisiens, billets d'avion : le préjudice s’élèverait à plusieurs dizaines de milliers d’euros.
La jeune femme, toujours en poste mais en arrêt maladie, a été entendue récemment dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte au parquet d’Évry.
Le député Saïd Boinali a été averti par sa banque du bloquage de ses comptes, ainsi que celui de l’Assemblée nationale. Après investigation, il découvre que son assistante parlementaire à Paris, Fatoumata Koïta, 32 ans, se serait largement servie de ses cartes bancaires et de son chéquier pendant un an.
Au passage, cet instituteur de Mayotte "peu armé pour comprendre les rouages" du Palais-Bourbon d'après ses propres termes repris par Médiapart, semblant dépassé par les événements, affirme que Fatoumata Koïta, une conseillère municipale d'Evry, le fief de Manuel Valls, et également conseillère départementale, lui a été recommandée en 2013 par un collaborateur du groupe socialiste, lui-même élu dans l'Essonne, qui la connaît très bien.
Fatoumata Koïta est également soupçonnée d’avoir pioché dans l'enveloppe d'argent public réservée aux frais de mandat. Séances shopping dans les grands magasins parisiens, billets d'avion : le préjudice s’élèverait à plusieurs dizaines de milliers d’euros.
La jeune femme, toujours en poste mais en arrêt maladie, a été entendue récemment dans le cadre d’une enquête préliminaire ouverte au parquet d’Évry.