L'Union africaine a demandé au Conseil de sécurité des Nations unies de suspendre la procédure de mise en accusation du président soudanais, Omar el-Béchir, estimant que cette initiative risque de déstabiliser le pays.
Le Procureur de la Cour pénale internationale (CPI) souhaite l'inculpation du chef de l'État soudanais pour crimes de guerre, l'accusant d'avoir organisé un génocide ayant directement causé la mort de 35 000 personnes et fait mourir de "mort lente" 100 000 autres habitants du Darfour, région de l'ouest du Soudan en guerre civile depuis 2003.
Le Procureur de la Cour pénale internationale (CPI) souhaite l'inculpation du chef de l'État soudanais pour crimes de guerre, l'accusant d'avoir organisé un génocide ayant directement causé la mort de 35 000 personnes et fait mourir de "mort lente" 100 000 autres habitants du Darfour, région de l'ouest du Soudan en guerre civile depuis 2003.
La Ligue arabe est sur la même longueur d'onde, et le Soudan peut en outre compter sur le soutien de la Chine et de la Russie.
S'il était accordé, ce mandat serait le premier lancé par la CPI contre un président en exercice.
Où va t'on si un tribunal indépendant s'arrogeait le droit de mettre en prison un chef d'État en exercice, eux qui étaient jusqu'ici protégés tant qu'ils étaient en fonction...
Bien sûr, dans ce dossier, tous les chefs d'État qui ont apporté leur soutien au président assassin du Soudan sont de grands démocrates qui n'ont rien à se reprocher... La preuve? Ils se permettent même de donner des leçons de démocratie à l'Occident, et certains d'entre eux font d'ailleurs partie de la Commission des Droits de l'Homme de l'ONU. Commission qui comptait par exemple le Zimbabwe parmi ses membres en 2005...
S'il était accordé, ce mandat serait le premier lancé par la CPI contre un président en exercice.
Où va t'on si un tribunal indépendant s'arrogeait le droit de mettre en prison un chef d'État en exercice, eux qui étaient jusqu'ici protégés tant qu'ils étaient en fonction...
Bien sûr, dans ce dossier, tous les chefs d'État qui ont apporté leur soutien au président assassin du Soudan sont de grands démocrates qui n'ont rien à se reprocher... La preuve? Ils se permettent même de donner des leçons de démocratie à l'Occident, et certains d'entre eux font d'ailleurs partie de la Commission des Droits de l'Homme de l'ONU. Commission qui comptait par exemple le Zimbabwe parmi ses membres en 2005...