
Depuis plus de quinze mois, des inscriptions propagandistes tapissent les rues de Saint-Louis à la gloire des "Vergès", comme c'est le cas du côté du Plateau des Goyaves où cette photo a été prise. Les riverains le confirment, ces inscriptions datent du mois de mars 2010, période des élections régionales.
On peut évidemment se demander si dans un système supposé laïc, il est normal que la chaussée qui sépare un collège public d'une école publique soit littéralement tatoué du nom d'un leader politique. Qui peut encore croire, en 2011, que le fait d'inscrire le nom d'un candidat sur une route peut faire gagner une seule voix? Mais ce qui est encore plus inadmissible, c'est que ces graffitis électoraux soient encore visibles plus de quinze mois après l'élection, alors même que des centaines d'élèves traversent chaque jour la chaussée. On n'est pas loin de la tentative de lavage de cerveau !
Récemment, une grande portion de route a été entièrement re-bitumée à quelques dizaines de mètres de là. Les services techniques auraient pu, rapidement, effacer ces marquages qui n'ont rien à faire sur une voie publique. Comme ils ne l'ont pas fait, on pourrait être tenté de voir là une forme de complicité...
On peut évidemment se demander si dans un système supposé laïc, il est normal que la chaussée qui sépare un collège public d'une école publique soit littéralement tatoué du nom d'un leader politique. Qui peut encore croire, en 2011, que le fait d'inscrire le nom d'un candidat sur une route peut faire gagner une seule voix? Mais ce qui est encore plus inadmissible, c'est que ces graffitis électoraux soient encore visibles plus de quinze mois après l'élection, alors même que des centaines d'élèves traversent chaque jour la chaussée. On n'est pas loin de la tentative de lavage de cerveau !
Récemment, une grande portion de route a été entièrement re-bitumée à quelques dizaines de mètres de là. Les services techniques auraient pu, rapidement, effacer ces marquages qui n'ont rien à faire sur une voie publique. Comme ils ne l'ont pas fait, on pourrait être tenté de voir là une forme de complicité...