Hier matin, les MNS de Trou d'eau sur la plage de la Saline ont temporairement hissé le drapeau rouge, interdisant de fait la baignade, en raison d'une pollution du lagon.
Quelques instants plus tard, ils remettaient le drapeau vert, arguant d'une erreur de communication avec les services de la mairie de Saint-Paul.
En fait, des prélèvements ont bien été effectués 48h plus tôt sur les différentes plages de Saint-Gilles pour déterminer si les eaux du lagon étaient bien propres à la baignade. Mais les résultats n'étaient pas encore connus hier et c'est donc par erreur que le drapeau rouge a été hissé.
Mais ce banal incident nous a permis de mettre le doigt sur un de ces dysfonctionnements dont seule la bureaucratie française a le secret !
Rappelez-vous notre article de vendredi dernier intitulé "Une rivière de m... se déverse dans la mer à Boucan ". On aurait pu imaginer que la baignade allait immédiatement être interdite, surtout en période de vacances scolaires avec une forte affluence sur les plages. Au nom du sacro-saint principe de précaution, désormais inscrit dans notre Constitution.
Que nenni, ce serait trop simple. Il faut avant toute prise de décision attendre les résultats d'analyses... qui ne seront bien entendu pas effectuées le jour même. Ce serait trop simple !
Hier, quand nous avons interrogé les MNS, on nous a répondu qu'ils avaient été effectués 48h auparavant. Donc, selon l'interprétation soit dimanche, soit lundi. Nous tablerons plus volontiers sur lundi, car on imagine mal les services de l'ARS travailler le week-end... Ce qui signifie que les prélèvements ont été effectués au mieux 48h et au pire 3 jours après les pollutions. Pendant tout ce temps-là, parents et enfants ont innocemment continué à se baigner dans une peau potentiellement dangereuse !
Mais ce n'est pas tout. Une fois les prélèvements effectués, impossible de les faire analyser à la Réunion. Il n'y a pas de laboratoire équipé dans l'ile. Il faut donc les envoyer en métropole... et attendre trois jours les résultats !
Imaginons qu'ils s'avèrent être positifs. On va donc hisser le drapeau rouge et fermer la plage aujourd'hui, c'est à dire 5 jours après la pollution !
Et le comble du comble, c'est qu'à cette date, l'eau sera peut-être entre temps redevenue saine, ayant été "lavée" par les courants...
Quand l'eau était polluée, on pouvait se baigner. Et quand elle est redevenue saine, on nous empêche de nous baigner. Et il faudra à nouveau attendre 3 jours pour qu'on nous redonne l'autorisation de faire tempette. L'administration dans toute son horreur !
Quelques instants plus tard, ils remettaient le drapeau vert, arguant d'une erreur de communication avec les services de la mairie de Saint-Paul.
En fait, des prélèvements ont bien été effectués 48h plus tôt sur les différentes plages de Saint-Gilles pour déterminer si les eaux du lagon étaient bien propres à la baignade. Mais les résultats n'étaient pas encore connus hier et c'est donc par erreur que le drapeau rouge a été hissé.
Mais ce banal incident nous a permis de mettre le doigt sur un de ces dysfonctionnements dont seule la bureaucratie française a le secret !
Rappelez-vous notre article de vendredi dernier intitulé "Une rivière de m... se déverse dans la mer à Boucan ". On aurait pu imaginer que la baignade allait immédiatement être interdite, surtout en période de vacances scolaires avec une forte affluence sur les plages. Au nom du sacro-saint principe de précaution, désormais inscrit dans notre Constitution.
Que nenni, ce serait trop simple. Il faut avant toute prise de décision attendre les résultats d'analyses... qui ne seront bien entendu pas effectuées le jour même. Ce serait trop simple !
Hier, quand nous avons interrogé les MNS, on nous a répondu qu'ils avaient été effectués 48h auparavant. Donc, selon l'interprétation soit dimanche, soit lundi. Nous tablerons plus volontiers sur lundi, car on imagine mal les services de l'ARS travailler le week-end... Ce qui signifie que les prélèvements ont été effectués au mieux 48h et au pire 3 jours après les pollutions. Pendant tout ce temps-là, parents et enfants ont innocemment continué à se baigner dans une peau potentiellement dangereuse !
Mais ce n'est pas tout. Une fois les prélèvements effectués, impossible de les faire analyser à la Réunion. Il n'y a pas de laboratoire équipé dans l'ile. Il faut donc les envoyer en métropole... et attendre trois jours les résultats !
Imaginons qu'ils s'avèrent être positifs. On va donc hisser le drapeau rouge et fermer la plage aujourd'hui, c'est à dire 5 jours après la pollution !
Et le comble du comble, c'est qu'à cette date, l'eau sera peut-être entre temps redevenue saine, ayant été "lavée" par les courants...
Quand l'eau était polluée, on pouvait se baigner. Et quand elle est redevenue saine, on nous empêche de nous baigner. Et il faudra à nouveau attendre 3 jours pour qu'on nous redonne l'autorisation de faire tempette. L'administration dans toute son horreur !